Anger Room : On va tout casser !
1 décembre 2024 // Loisirs & J’ai essayé // 143 vues // Nc : 179

Qui n’a jamais eu envie de tout casser ? A la Anger Room, c’est possible au sens littéral du terme. Pendant une bonne vingtaine de minutes, nous avons eu l’occasion de mettre la pagaille dans la salle de la colère : bouteilles cassées contre les murs, chaise fracassée au sol, et l’esprit libéré !

Nous sommes venus un quart d’heure avant le début de la session, c’est la règle. Ensuite, nous suivons les directives de la responsable : combinaison obligatoire, gants, casques, lunettes, et une décharge qu’il faut signer, et un grand bâton, tout ce qu’il faut pour tout casser en sécurité. Dans la salle, des objets de base comme des bouteilles de verre, une chaise en plastique, et des objets plus insolites comme une poussette et un ventilateur, et même des bouquets de fleurs artificielles. « Dans notre quotidien, entre la pression sociale, l’inflation, les bouchons, les déceptions amoureuses, on est souvent submergé. Ce besoin de relâcher la pression existe, mais nous avons voulu proposer une expérience nouvelle, ludique, où l’on peut faire ce qu’on n’oserait jamais chez soi : casser, briser, se libérer en toute intimité », nous explique-t-on.

Notre session a duré 20 minutes, c’est la formule de base, mais on peut aussi passer plus de temps dans la Anger Room, avec beaucoup plus d’objets à casser, avec une musique de notre choix comme fond. Ce qui est sûr, c’est que le temps est vite passé. Entre le son des bouteilles contre les murs, la poussette en plusieurs morceaux, et des graffitis sur un mur, je me suis surpris en train de rire. « En général pendant la session, les gens sont surpris du bien que ça peut faire de venir casser tout ce qu’on veut et exploser des verres sur des murs. Et après la session, on retrouve des gens contents, très souriants, très détendus, prêts à affronter le monde ! Ça peut paraître cucul de dire qu’ils sont prêts à affronter le monde, mais il faut vraiment venir essayer parce que le bien que ça fait au mental surprend ! »

Quand les portes rouvrent après la session, on voit bien qu’il y a un avant et un après : l’état de la salle d’abord, mais on a aussi une sensation de légèreté, sans avoir blessé personne. « Il y autant de personnes frustrées et tristes que de personnes qui viennent s’amuser, expérimenter. Faut-il être frustré pour participer ? Pas du tout. Ce qu’il faut, c’est surtout être à la recherche de quelque chose, que ce soit pour se défouler, se libérer, ou simplement pour vivre un moment unique ».

Mpihary Razafindrabezandrina

Instagram : Anger Room

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Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus d’un milliard de personnes dans le monde vivent avec un handicap. Cela représente environ 15 % de la population mondiale. Pourtant, malgré ces chiffres, les obstacles à l’éducation, à l’emploi, à la santé et à la participation sociale demeurent omniprésents. La marginalisation des personnes handicapées n’est pas seulement une question de manque d’infrastructures, mais aussi de mentalités à transformer. « Debout ! », le reportage documentaire de la photographe et réalisatrice Felana Rajaonarivelo publié dans notre rubrique GRAND ANGLE fait partie des initiatives qui incitent à voir au-delà du handicap. Des histoires de femmes inspirantes, pleines de rêves et d’espoir. L’inclusion ne consiste pas uniquement à intégrer des rampes d’accès ou à adapter des outils de communication. C’est une démarche globale qui touche à tous les aspects de la vie : éducation inclusive, emploi équitable, accès à la culture, et reconnaissance pleine des capacités de chacun. Il s’agit de dépasser la charité pour embrasser l’égalité et la justice sociale. En sensibilisant dès le plus jeune âge, on favorise une génération future plus ouverte et respectueuse des différences.

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