Chef Lala du Grand Hôtel Urban
7 février 2022 // Gastronomie // 2560 vues // Nc : 145

Situé à Ambatonakanga, le Grand Hôtel Urban a ouvert ses portes en novembre 2021. L’établissement propose une cuisine inspirée des plats espagnols avec une touche malgache préparée par le chef Lala.

Pour le chef Lala, la cuisine c’est avant tout une question de goût et de créativité, en essayant de toujours mélanger les saveurs. Il crée ses plats au feeling mais en apportant une touche de modernité.
« Ma passion de la cuisine vient de ma mère qui était toujours aux fourneaux et qui m’a aidé à acquérir les bases nécessaires. »
En 2011, le chef Lala, disciple d’Auguste Escoffier, fait partie des cinq meilleurs chefs de la capitale.

Présentez-nous votre style ?
Nous avons des plats typiquement espagnols mais aussi une cuisine européenne et malgache. Nous avons eu un chef consultant Philippin qui nous a montré les bases de la cuisine espagnole, mais moi je rajoute toujours ma touche locale.

Les ingrédients récurrents dans vos plats ?
Que des produits frais de Madagascar ! Par contre, le piment de piquillo que nous utilisons pour la confiture, nous l’importons d’Espagne.

Vos produits de prédilection ?
Nous utilisons les produits locaux, notamment les fruits de mer comme le camaron monodon (crevette tigrée), les poissons comme le thon rouge pour le tataki (spécialité japonaise), l’agneau, le zébu, la volaille, mais pas de porc.

Les ingrédients récurrents dans vos plats ?
Que des produits frais de Madagascar ! Par contre, le piment de piquillo que nous utilisons pour la confiture, nous l’importons d’Espagne.

Le plat qui vous rend coucou ?
La paëlla !

Votre boisson préférée ?
Sans hésiter, le café noir !

À quelle fréquence modifiez-vous votre carte ?
Comme nous venons d’ouvrir, nous avons une nouvelle carte mais avec déjà une petite nouveauté, les amuse-bouche : de petits assortiments, comme le tataki de thon rouge. Au niveau du dressage des plats, nous avons choisi de mettre les accompagnements d’un côté et les bases, de l’autre. Cela permet aux clients de choisir ce qu’ils veulent manger. Notre concept c’est vraiment les plats partagés. Par exemple, quand nous faisons de la paëlla, nous en faisons pour vingt personnes ou pour deux minimum.

Comment vous y prenez-vous pour créer vos plats ?
J’aime beaucoup regarder les émissions culinaires.

Quelle est votre actualité ?
Le week-end qui précède la Saint-Valentin, nous allons organiser l’événement « Diablotins Diablotines ». Et nous proposerons sûrement un menu spécial le jour de la Saint-Valentin. Sinon, notre bar Sixth Sense au Rooftop est ouvert tous les jeudis, vendredis et samedis avec un cocktail offert. Nous faisons aussi des événements privatifs.


Propos recueillis par Aina Zo Raberanto

Propositions gourmandes par Chef Lala du Grand Hôtel Urban

Terrine de foie gras, toast et confiture de piquillo
Poulpe à la plancha et sa sauce romesco
Filet de zébu, duxelles au foie gras et sa sauce au bleu
Chou craquelin

Recette du mois

Paëlla aux fruits de mer

Ingrédients
160 g de riz Arborio
460 g de fumet de poisson
Vin blanc
¼ cube de crevettes
Oignons confits
Tomates concentrées
50 g calamar haché
50 g crevettes hachées
150 g filet de calamar
150 g crevettes entières
150 g moules
Aïoli à base d’œuf
Citron

Mode de préparation
Faire suer les calamars et les crevettes hachés. Ajouter le riz, le cube de crevettes, le concentré de tomates puis les oignons confits. Déglacer avec le vin blanc. Ensuite, mouiller avec le fumet de poisson et laisser cuire. Faire sauter les crevettes, les moules et les calamars et les placer sur le riz. Décorer avec la sauce aïoli base d’œuf et le citron.

Laisser un commentaire
no comment
no comment - FIM 2025 : États généraux de l'économie malgache

Lire

26 mai 2025

FIM 2025 : États généraux de l'économie malgache

« Une 19ᵉ édition satisfaisante », s'exultent les organisateurs de la Foire Internationale de Madagascar, alors que le rideau tombe sur cette édition,...

Edito
no comment - Le bio, une ambition malgache

Lire le magazine

Le bio, une ambition malgache

À Madagascar, l’agriculture biologique s’impose progressivement comme un levier de développement durable. Portée par une demande internationale croissante et un marché local en pleine structuration, elle touche aujourd’hui près de 200 000 producteurs sur tout le territoire. Vanille, épices, cacao, huiles essentielles… les produits bio malgaches séduisent à l’export et gagnent aussi du terrain dans les habitudes de consommation locale. Mais cette dynamique prometteuse s’accompagne de nombreux défis. Complexification des normes internationales, hausse des coûts de certification, organisation collective encore fragile, ou encore effets du changement climatique : les obstacles sont bien réels. Face à cela, des initiatives concrètes émergent, de la formation à l’agroécologie jusqu’aux nouveaux pôles de production bio organisés en « territoires à vocation ».
Dans notre rubrique ÉCO, Heriniaina Ramboatiana, président du SYMABIO, dresse un état des lieux lucide de cette filière en pleine mutation et partage les pistes pour en faire un véritable pilier du développement malgache.

No comment Tv

Interview – Rakotondrahaja Harilala Elia Tolojanahary - MAI 2025 - NC 184

Découvrez Rakotondrahaja Harilala Elia Tolojanahary , photographe spécialisé dans le nu artistique, dans la rubrique LOISIR du 𝐧𝐨 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭® Magazine, numéro de mai 2025 - NC 184. Photographe spécialisé dans le nu artistique, Rakotondrahaja Harilala Elia Tolojanahary est un passionné qui raconte des histoires à travers chaque cliché. Son objectif : casser les clichés sur ce genre qu’il qualifie de « liberté », encore trop mal perçu à Madagascar. 

Focus

Association Mamelomaso - Alahamadibe

L’Association Mamelomaso a célébré, du samedi 29 mars au lundi 31 mars dernier, l'Alahamadibe, le Nouvel An des Malagasy, à Ankazomalaza - Ambohimanga Rova

no comment - Association Mamelomaso - Alahamadibe

Voir