L’illustrateur Henri Gianfranco dit Steve répond du tac au tac au fameux questionnaire de Bernard Pivot. Dix questions pour aller au fond des choses, pas plus !
Votre mot préféré ?
Espoir car je suis quelqu’un de très pessimiste et ce mot m’aide à penser plus positivement.
Le mot que vous détestez ?
Peut-être. C’est tellement incertain et quasiment indéchiffrable !
Votre drogue favorite ?
Sans hésiter, le soda et la pizza !
Le son, le bruit que vous aimez ?
La chanson de la pluie. Ça me lave de mes péchés.
Le son, le bruit que vous détestez ?
Les pleurs. Je ne suis pas vraiment quelqu’un de très joyeux du coup je n’aime pas entendre ou voir quelqu’un pleurer.
Votre juron, gros mot ou blasphème favori ?
Shit ou same shit, mais c’est un peu la même chose (rires).
Homme ou femme pour illustrer un nouveau billet de banque ?
Une femme, elles font tourner le monde.
Le métier que vous n'auriez pas aimé faire ?
Banquier ou bureaucrate, je ne me vois pas emprisonné dans un bureau.
La plante, l'arbre ou l'animal dans lequel vous aimeriez être réincarné ?
Juste un arbre, ça représente la vie.
Si Dieu existe, qu'aimeriez-vous, après votre mort, l'entendre vous dire ?
« Steve, je suis ton père ! » (rires)
Propos recueillis par Aina Zo Raberanto
« Une 19ᵉ édition satisfaisante », s'exultent les organisateurs de la Foire Internationale de Madagascar, alors que le rideau tombe sur cette édition,...
Juin célèbre la langue malgache. Une langue douce, chantante , subtile — que l’on admire, que l’on dit aimer, mais que l’on néglige au quotidien. Mais à sa place, on a un sabir moderne, un étrange cocktail de malgache, de français et d’anglais. Et les jeunes ? Ils jonglent, sans vraiment maîtriser aucune des trois. Alors on s’indigne, on accuse l’école, les réseaux sociaux, l’époque.
Mais ça tape à côté. Les langues sont vivantes, elles mutent, s’adaptent, empruntent. Vouloir figer la langue malgache dans le marbre, c’est oublier qu’elle-même s’est forgée dans les métissages. Au lieu de condamner l’évolution, peut-être faudrait-il l’accompagner avec lucidité. Éduquer sans mépriser. Valoriser sans enfermer. Et surtout, cesser de pleurer une langue qu’on refuse d’habiter pleinement.
Association Mamelomaso - Alahamadibe
L’Association Mamelomaso a célébré, du samedi 29 mars au lundi 31 mars dernier, l'Alahamadibe, le Nouvel An des Malagasy, à Ankazomalaza - Ambohimanga Rova
