Sandrine Ramaroson : Entreprendre 2.0
4 juillet 2021 // In & Out // 3712 vues // Nc : 138

En 2020, Sandrine Ramaroson a été élue révélation fintech (technologie financière) en Afrique par Women In Africa grâce à la création de la plateforme de service en ligne Vanilla Pay. « Presque partout dans le monde, les gens utilisent de moins en moins de cash. Cela a été constaté par Andry Randriamanamihaja, fondateur et actuel CEO de Vanilla Pay lors de ses séjours à l’étranger. À l’époque, il n’y avait pas encore de paiement en ligne proprement dit, alors nous nous sommes lancés dans le développement d’un système de paiement en ligne. » Vanilla Pay permet d’acheter ou de payer sans bouger de chez soi, tout se fait automatiquement. « Pour les utilisateurs, cela assure une meilleure sécurité, un gain de temps et une transparence au niveau des transactions. Cela permet également aux entreprises de se lancer dans l’e-commerce et à plusieurs sociétés de digitaliser leurs services. Aujourd’hui, environ 30 000 personnes détiennent un compte Vanilla Pay. »

Mais Sandrine Ramaroson est une jeune femme pleine de ressources. Avec quelques associés, elle a créé Business To Development, une société qui œuvre dans la digitalisation et la mise en relation des entreprises à travers la plateforme, maraina.mg. « Nous avons commencé par la digitalisation des offres et l’augmentation de la visibilité des entreprises mais les perspectives sont très larges. »


Page réalisée par Aina Zo Raberanto

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Shows devant !

Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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Making of shooting mode – Novembre 2025 – NC 190

Retrouvez le making of shooting mode du 𝗻𝗼 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁® magazine, édition novembre 2025 - NC 190
Prise de vue : no comment® studio 
Collaborations : Tanossi – Via Milano mg – HAYA Madagascar - Akomba Garment MG 
Make up : Réalisé par Samchia 
Modèles : Lana, Judicaël, Catuchia, Faravavy, Tojo, Mitia, Santien, Mampionona 
Photos : Andriamparany Ranaivozanany

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