Rado Nandrianina
13 juillet 2025 // Arts Plastiques // 3747 vues // Nc : 186

Il peint comme on chuchote un secret dans l’obscurité. Rado Nandrianina ne cherche pas à faire joli, il cherche à faire sens. Dans ses toiles, les ombres dialoguent avec la lumière, l’abstrait flirte avec le réel, et les silences en disent long. Portrait chinois d’un artiste qui, pinceau en main, continue de croire que l’imaginaire peut réveiller le monde.

En trois mots, pour vous, c’est quoi l’art ?
Messages – Éducation – Divertissement

Comment définiriez-vous votre art ?
Mon art se veut une passerelle entre le monde réel et l’imaginaire, un vecteur de messages destiné à éveiller les consciences.

Vos couleurs de prédilection ?
Les couleurs sombres, surtout le noir.

Les formes que l’on retrouve souvent dans vos œuvres ?
Une dualité entre le figuratif et l’abstrait (abstraction figurative), entre le parfait et l’imparfait, l’ombre et la lumière, avec une forte présence du symbolisme et de l’esthétique.

Un artiste qui vous inspire ?
Le groupe Aquilo. Je peins souvent en écoutant leur musique.

Si vos tableaux étaient une saison, ce serait laquelle ?
Je dirais des nuits d’hiver.

Quel état d’esprit est idéal pour apprécier vos œuvres ?
Calme et détendu.

Un bref message pour ceux qui aspirent à devenir peintres ?
Ne jamais arrêter de rêver, toujours créer, car ce monde en a besoin — et surtout, ne pas avoir peur de dévoiler son art.

Propos recueillis par Solofo Ranaivo

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Shows devant !

Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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Prise de vue : no comment® studio 
Collaborations : Tanossi – Via Milano mg – HAYA Madagascar - Akomba Garment MG 
Make up : Réalisé par Samchia 
Modèles : Lana, Judicaël, Catuchia, Faravavy, Tojo, Mitia, Santien, Mampionona 
Photos : Andriamparany Ranaivozanany

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