La plateforme sehatra.com a reçu le Prix Orange de l’entreprenariat social (Poesam) 2022. Créée l’année dernière, elle propose aux artistes et producteurs de vendre leurs œuvres sous forme de vidéos à la demande en ligne. « Pendant la période de la Covid, nous avons conçu une solution matérielle pour assister les grandes entreprises et organismes internationaux à effectuer des réunions en ligne. À un moment, nous voulions proposer ce même service aux artistes et producteurs vu que les concerts étaient complétement arrêtés. Nous avons donc choisi de créer une plateforme de diffusion de concerts et films malgaches en ligne », explique Kiady Ravahatra, le fondateur. Cette plateforme veut promouvoir la culture malgache sur la scène internationale et peut constituer une nouvelle forme de revenus pour les artistes locaux et tous les acteurs dans le secteur.
« Au-delà des divertissements, nous savons que le secteur artistique peut aussi avoir une grande place dans l’économie de notre pays. Nous continuons aujourd’hui à produire des contenus vidéos Création Originale pour la plateforme afin d’atteindre 10 vidéos avant la fin de cette année 2022. Nous invitons artistes et producteurs de films à mettre leur vidéo sur la plateforme. » Conscient qu’une entreprise doit s’inscrire dans une démarche de développement durable, Kiady versera une partie des revenus du projet à des œuvres sociales ou environnementales. « Nous proposons aussi à des associations et ONG de faire une levée de fond sur notre plateforme. »
Aina Zo Raberanto
« Une 19ᵉ édition satisfaisante », s'exultent les organisateurs de la Foire Internationale de Madagascar, alors que le rideau tombe sur cette édition,...
Juin célèbre la langue malgache. Une langue douce, chantante , subtile — que l’on admire, que l’on dit aimer, mais que l’on néglige au quotidien. Mais à sa place, on a un sabir moderne, un étrange cocktail de malgache, de français et d’anglais. Et les jeunes ? Ils jonglent, sans vraiment maîtriser aucune des trois. Alors on s’indigne, on accuse l’école, les réseaux sociaux, l’époque.
Mais ça tape à côté. Les langues sont vivantes, elles mutent, s’adaptent, empruntent. Vouloir figer la langue malgache dans le marbre, c’est oublier qu’elle-même s’est forgée dans les métissages. Au lieu de condamner l’évolution, peut-être faudrait-il l’accompagner avec lucidité. Éduquer sans mépriser. Valoriser sans enfermer. Et surtout, cesser de pleurer une langue qu’on refuse d’habiter pleinement.
Association Mamelomaso - Alahamadibe
L’Association Mamelomaso a célébré, du samedi 29 mars au lundi 31 mars dernier, l'Alahamadibe, le Nouvel An des Malagasy, à Ankazomalaza - Ambohimanga Rova
