Partir ! Mais où aller ? Owayzz y répond, depuis votre téléphone. « Ho aiza » - pour les bons plans à tester, et « Away » pour s’évader, tester de nouveaux endroits, et de nouvelles aventures. Lancée en juin, lors du Salon International Tourism Fair Madagascar (ITM) 2024, et fondée par Andry Randriamanamihaja, Liva Andriamaro, et Sandrine Ramaroson, la plateforme promet des bons plans, du partage, et une marketplace, accessible à son adresse owayzz.com.
Du particulier aux professionnels du tourisme, Owayzz réuni tous les amoureux du voyage, l’équipe explique : « Elle (la plateforme) a vu le jour dans le but de promouvoir le tourisme, ainsi que le numérique à Madagascar. Owayzz est aussi le ‘travel diary’ de tous les amateurs de voyage, d’aventures culinaires et de découverte sensationnelle. » L’inscription est gratuite pour le particulier, comme elle l’est, cette année, pour les professionnels pour qui les services seront payants à partir de l’année prochaine. « En ce moment, nous voyons des influenceurs partout partager leurs repas, voyages, outfits voyages, etc. Beaucoup rêvent de partager les leurs aussi, de trouver ou partager des bons plans, d’interagir avec des personnes ayant les mêmes intérêts qu’eux. Owayzz est donc la plateforme où tout le monde peut partager photos, avis, bons plans sans être jugés, mais c’est aussi la plateforme où on peut trouver ce que nous recherchons. Un système de recommandation selon le profil de chacun a été mis en place » confie l’équipe. Cette équipe, toujours aussi passionnée, prévoit de lancer la vente à l’international via la plateforme, dans l’espoir, pour les artisans et entrepreneurs malgaches, de faciliter la vente de produits. « La plateforme compte bien s’étendre aux usagers internationaux. Nous commençons par faire briller notre belle île, tout d’abord au niveau des touristes locaux, puis au niveau des touristes internationaux et par la suite, nous donnerons aussi la visibilité d’autres pays. » Par contre, à prévoir, très bientôt, sur la plateforme, plus de fonctionnalités comme la réservation de taxi. « Beaucoup de Malgaches ont à cœur de vouloir faire avancer les choses dans ce pays ; pour cela, il nous faut nous soutenir. OWAYZZ est une plateforme créée par des Malgaches pour les Malgaches alors nous vous incitons à vous inscrire, à utiliser la plateforme et à le partager auprès de vos proches. » Pourquoi pas ? Cette fois, les vacances, c’est dans la poche !
Rova Andriantsileferintsoa
Facebook : Owayzz
Contact : 034 16 374 72
Site web : infos.owayzz.com
la plateforme : owayzz.com
Mail : contact@owayzz.com
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Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.
November Numérique
November Numérique à l'IFM
