respectivement Directrice et chargée de la culture et de la communication de l’Alliance Française d’Antsirabe nous propose leurs bons plans dans la ville d’Eau.
Votre resto favori ?
Le Conterno, notre cantine pratiquement un midi sur deux. Nous adorons l’ambiance, les repas et le petit plus ce sont les cafés. Et n’oublions pas le yaourt fait maison, incroyable ! Et les glaces, des incontournables !
Votre plat préféré ?
C : Le romazava. Eh oui, en tant que réunionnaise, je suis fan de brèdes !
M : Atikena omba sy tongolo (foie de zébu et oignons)
Votre boisson fétiche ?
C : Le café caramel!
M : Le café frappé !
Vos hobbies ?
C : La lecture, et les ballades dans les rizières, très proches du centre-ville !
M : Le dessin et la photographie. L’atelier de peinture de l’Alliance est un bel espace pour pouvoir peindre tranquillement.
Un endroit pour faire du shopping ?
C : Avec mon planning chargé, je shoppe beaucoup en ligne et beaucoup sur insta. Je commande plein de choses de Tana ou de Diego même ! En passant des bijoux avec Vangovango gasy au pop-corn avec Papa ours, en passant par mes meubles chez Bihou.
M : Les pop-corns de Papa Ours sont top, je confirme ! Et la boutique Mahalia située près de la compagnie Cotisse avec ses sacs et paniers artisanaux, la qualité est superbe.
Les meilleurs plans pour un apéro ou pour terminer la soirée ?
Chaque vendredi soir, c’est l’Insolite pour l’apéro, puis Bar’Haingo pour la soirée concert, masikita, et alcool (avec modération évidemment!) et si la motivation y est, direction Code 110 ou en cas de grosse motivaton, Le Vakinight.
Un endroit pour s’évader ?
Le lac Tritriva ou Andraikiba, classiques !
C : Sinon mon jardin le dimanche avec des pancakes et un bon livre !
M : La Pépinière est un incontournable !
Les meilleurs plans pour les vacances ?
C : Quand j’ai envie de calme, je rêve de l’hôtel La Dune des Songes à Anakao, ou de Nosy-be ou encore Sainte-Marie. Des besoins d’air marin se font vite ressentir sur les hauts-plateaux. Plus proche de la ville, il y a l’hôtel Souimanga avec son magnifique jardin, et sa mini-ferme un peu en dehors de la ville de Bira.
M : Vous pouvez faire une jolie balade à cheval, si vous êtes motivés depuis la ville jusqu’au lac Andraikiba, ou bien une petite randonnée vers Mandray, sport et découverte au rendez-vous.
L’évènement culturel qui vous a le plus marqué ?
C : Difficile d’en choisir un seul. Le plus gros, je dirai la résidence photographique Fragments à l’Alliance Française, en avril dernier qui a donné lieu a une revue sur la ville. Un véritable honneur ainsi qu’un mélange de regards de vahiny sur la ville. Mais nous lançons aussi beaucoup de belles initiatives comme le Kabary’kely et les résidences artistiques qui donnent lieu à de magnifiques moments et projets.
M : La fête de la musique à l’Alliance avec le passage des artistes BOLO, Rajery et même le groupe GREY. Et de belles découvertes locales comme le groupe ALoo et son rock déjanté.
Votre actualité ?
Des résidences artistiques chaque mois, des concerts, des projections, un vrai carrefour culturel. Abonnez-vous à notre page, vous serez surpris !
Propos recueillis par Aina Zo Raberanto
FB : Alliance Française Antsirabe
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Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.
November Numérique
November Numérique à l'IFM
