« Non, j’ai la flemme ! »
24 août 2024 // Quiz & Actuel // 1205 vues // Nc : 175

Kev’s Andria : Monsieur paresseux !

La paresse se définit comme l’amour du repos, de la tranquillité du corps et de l’esprit, et Kev’s Andria n’a pas du tout l’intention de contredire cette définition ! Selon lui, la paresse est souvent mal perçue, pourtant il affirme qu’on peut en tirer du positif. « Quand la paresse m’attaque alors que j’ai une échéance à respecter dans mon travail, je l’accueille et je dors. Ensuite, une fois réveillé, je me concentre entièrement sur mon travail, peu importe l’heure » explique-t-il. Les moments où il se sent le plus paresseux sont ceux passés devant l’ordinateur, surtout le lundi après un week-end, et durant les journées hivernales.

« Ma stratégie est de laisser passer ce sentiment en dormant. Forcer les choses sans motivation risque de compromettre la qualité du travail ». D’ailleurs, son entourage connaît bien ses habitudes et ne s’étonne plus de ses retards occasionnels. « Il arrive que mes proches se plaignent ou rient quand je suis en retard à un rendez-vous, mais ils savent comment je fonctionne. Parfois, je profite d’une matinée pour dormir un peu plus. » Bien qu’il ne renie pas sa relation avec la paresse, Kev’s conseille à chacun de gérer ses responsabilités avec sérieux. « Chaque personne est différente, et je ne recommande pas aux autres de suivre mon exemple. Il est important de planifier et d’accomplir ses tâches à l’avance pour éviter la procrastination ». Kev’s suggère également d’adopter des habitudes saines pour combattre la paresse, comme boire du café ou pratiquer une activité physique. « Trouver un équilibre entre repos et productivité est aussi crucial pour maintenir une bonne efficacité au travail…même si tout cela est difficile à faire… ».

Mathieu Narendra : Aimer ce qu’on fait, le remède anti-surmenage ?

Comment garder une balance quand on fait plusieurs activités ? Mathieu Narendra en occupe trois ! Il gère l’ONG Alternatives Madagascar, qui œuvre dans beaucoup de projets adressés aux jeunes vulnérables dans tout le pays. Il est aussi consultant pour plusieurs organismes, et dans le domaine textile, il vend des machines importées de l’Inde. Un rythme qui a ses inconvénients. « Quand je procrastine, je me crée une pression à la dernière minute. La semaine avant la date d’échéance, je m’impose une discipline pour finir le travail, même si je dois passer une nuit blanche. Il arrive aussi qu’on manque de temps, alors là on n’a plus vraiment du temps à consacrer à autrui ». Après, les résultats compensent bien les deadlines et les nuits à veiller tard. « Ce n’est pas tellement le fait d’avoir beaucoup d’activités qui me fait plaisir, c’est la rentrée d’argent qui est importante.

Par contre, mon ONG œuvre pour le développement des bénéficiaires et de l’organisme, et à chaque fois que le professionnalisme et le niveau progressent, j’en suis heureux, quand l’équipe se développe. » Il reconnait aussi que ce n’est pas habituel de travailler à la fois dans le business et l’activisme, mais l’avantage c’est de devenir polyvalent. « On est en relation avec plusieurs types de personnes, des communautés de base, des personnes en difficulté, mais aussi des hauts placés, les partenaires techniques et financiers, Malgaches et étrangers. En plus, avec cette visibilité, les gens me sollicitent pour travailler avec eux. » Mais alors, que reste-t-il en dehors du travail ? « Je n’ai pas trop de problème pour arranger mon temps. Si on veut réellement interagir avec les gens, on a toujours le temps ». Il consacre du temps pour se balader ou faire des randonnées avec des amis, en plus du travail qui n’est pas un fardeau, bien au contraire. « J’aime ce que je fais, je me base beaucoup sur l’inspiration. Il y a beaucoup de recherches et d’apprentissages. Je connais mes limites. »

Pages réalisées par Cédric Ramandiamanana et Mpihary Razafindrabezandrina

contact@alternatives-mada.com

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Chaque année, le 3 décembre, la Journée mondiale des personnes handicapées nous invite à une réflexion profonde sur l’inclusion, la dignité et les droits des personnes en situation de handicap. Bien plus qu’une journée de sensibilisation, elle constitue un appel à l’action pour bâtir une société réellement accessible à tous, où chacun peut vivre pleinement ses droits et ses aspirations.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus d’un milliard de personnes dans le monde vivent avec un handicap. Cela représente environ 15 % de la population mondiale. Pourtant, malgré ces chiffres, les obstacles à l’éducation, à l’emploi, à la santé et à la participation sociale demeurent omniprésents. La marginalisation des personnes handicapées n’est pas seulement une question de manque d’infrastructures, mais aussi de mentalités à transformer. « Debout ! », le reportage documentaire de la photographe et réalisatrice Felana Rajaonarivelo publié dans notre rubrique GRAND ANGLE fait partie des initiatives qui incitent à voir au-delà du handicap. Des histoires de femmes inspirantes, pleines de rêves et d’espoir. L’inclusion ne consiste pas uniquement à intégrer des rampes d’accès ou à adapter des outils de communication. C’est une démarche globale qui touche à tous les aspects de la vie : éducation inclusive, emploi équitable, accès à la culture, et reconnaissance pleine des capacités de chacun. Il s’agit de dépasser la charité pour embrasser l’égalité et la justice sociale. En sensibilisant dès le plus jeune âge, on favorise une génération future plus ouverte et respectueuse des différences.

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Retrouvez le making of shooting mode du no comment® magazine édition Août 2024 – NC 175

Modèles: Mitia, Santien, Mampionona, Hasina, Larsa
Photographe: Parany
Equipe de tournage: Vonjy
Prises de vue : Grand Café de la Gare, Soarano
Réalisation: no comment® studio
Collaborations: Tanossi – Via Milano – Haya Madagascar

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