Quand la musique est bonne…
29 octobre 2024 // Quiz & Actuel // 4099 vues // Nc : 177

Noha - « La culture pop est mon exutoire »

Si vous croisez Noha en route vers l’agence de communication où il travaille comme stratège digital, il y a de fortes chances que vous le voyiez avec ses écouteurs. Car comme tout fan de pop digne de ce nom, il écoute des contenus sur cette culture, comme TOPFAN du Youtubeur Khal Ali, et des interviews de l’animateur radio Zane Lowe.

Sa passion le suit jusqu’aux réseaux sociaux. « Je passe beaucoup de temps sur Tik Tok, je suis Adam The Flop ; et sur Instagram, j’adore ce que poste Hugo Décrypte – Pop ». Côté musique, il appartient à non pas un, ni deux, mais TROIS « fanbases » différents : c’est un Swiftie (fan de Taylor Swift), un Angel (fan de Charli XCX), et un Little Monster (fan de Lady Gaga). En dehors de cette trinité qu’il vénère, sa playlist du moment est très éclectique : Denise, Niu Raza, Reko Band, Marco Klarck, Ashnikko, Conan Gray, Allie X, Aurora, Bea Miller, Forester… « La culture pop est bien plus qu’un simple divertissement pour moi : elle canalise mes émotions. Lorsque je suis en colère, ‘Reputation’ de Taylor Swift tourne en boucle. En somme, la culture pop est mon exutoire ». Quand il n’est pas occupé à concevoir des stratégies de marketing digital (en s’inspirant du personnage d’Emily Cooper dans la série « Emily in Paris »), Noha crée des memes, des reels et des TikToks, souvent centrés sur l’introversion. Mais sa grande passion va s’y ajouter. « En ce moment, je me lance dans la création de contenus pour une audience internationale autour d’un sujet qui me passionne : la culture pop ».

Toavina Rakotosoa : Pas original ? Nope !

Au collège, en fouillant dans les dossiers de sa grande sœur, il est tombé sur un titre : Dark Chest of Wonders de Nightwish. Et depuis, il s’est dit « ça, c’est mon genre ! » Toavina Rakotosoa fait de l’informatique, mais c’est aussi un grand mélomane. « J’écoute tout ce qui est métal, l’alternatif, et du progressif, et le rock ».

Et derrière ce grand intérêt, ce passionné y trouve un bon remède : « C’est un exutoire. Dès fois, la musique me transporte, et c’est en l’écoutant que j’évacue toutes mes frustrations. Il y a d’autres fois où c’est la manière de jouer qui me plaît, la technicité dans le métal. » Avec une préférence pour la scène scandinave, la Suède, la Finlande, et la Norvège, Toavina rêve de vivre, un jour, l’expérience du Outbreak fest, en Angleterre : « C’est un festival d’hardcore et de musique urbaine. On y trouve un feeling vraiment différent. Je regarde les vidéos de live : tout le monde, le public, les artistes, ils sont à fond. Ils sont dans un gymnase de taille moyenne, il y a de la proximité, sans restriction pour le public. » Mais il y a également de la place pour les autres genres, et notre mélomane reste très sélectif sur ce qu’il écoute. Et récemment, l’EP « Rakemba » de Dina M est devenu son coup de cœur. Dans ses critères, Toavina recherche l’originalité, ce petit truc qui change de l’habituel. « Ce qui ne me plaît pas forcément dans la musique commerciale malgache, c’est, d’abord, ces thèmes typiques d’histoire d’amour mal écrite, les « mpanenjika toujours afara », et les fêtes jusqu’au bout de la nuit.

Il y a aussi cette formule recyclée du même genre : les noms d’artiste changent, mais il n’y a ce sentiment de déjà-vu, et pas de valeur ajoutée. Je vis déjà quelque chose de cyclique dans ma vie, je voudrais, en écoutant de la musique, pouvoir rêvasser un peu. » Oui, Toavina choisit minutieusement, sans avoir peur de donner son avis sur les chansons qu’il trouve surcotées. Emporté par le son de la guitare, il a, bien sûr, son groupe favori à Madagascar, Death Child, et une affiche idéale : Loharano, The Dizzy Brains, et petit caprice, le groupe Alina.

Pages réalisées par Mpihary Razafindrabezandrina et Rova Andriantsileferintsoa

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Mada fait son cinéma

Il fut un temps — pas si lointain — où le cinéma malgache était timide, réduit à quelques projections confidentielles et à des moyens de fortune. Depuis un certain temps – ironie du sort ou simple justice poétique – ce sont nos films qui s’invitent sur les écrans du monde et des festivals sur les cinq continents. Felana Rajaonarivelo, Kuro Mi qui ont été récemment primés dans des festivals internationaux. Avec cette nouvelle génération de cinéaste, Madagascar rafle les prix et, surtout, les regards.
Il fut une époque où parler de « cinéma malgache » provoquait un sourire poli, celui qu’on réserve aux rêves un peu fous. D’autres se moquaient ouvertement de ces productions de niveau abécédaire. Désormais, ces points de vue moqueurs s’effacent pour laisser place à l’admiration. Les images sont plus nettes, les scénarios plus affûtés, les voix plus assurées. On sent cette montée en gamme, cette fierté tranquille d’un art qui prend enfin confiance en lui. Et c’est beau à voir — comme une pellicule qu’on aurait enfin sortie du grenier pour la projeter au grand jour.
Certes, des défis restent à relever, notamment en matière d’infrastructures, de financements, de formation… mais le vent tourne. Et ce vent-là sent la créativité, la sueur, et un peu de ce grain de folie propre à nos conteurs. La Grande-île ne veut plus être simple figurant dans l’histoire du septième art. Madagascar s’installe, doucement mais sûrement, dans le rôle principal. Au fond, ce renouveau n’est pas qu’un phénomène culturel. C’est une déclaration : ici aussi, on sait raconter. Et mieux encore, le faire rêver.

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