Aizawaiza : Ça s’adresse à vous !
Bientôt, Aizawaiza sera le site dont vous ne pourrez plus vous passer. Il s’agit d’une plateforme de mise en relation professionnelle et culturelle à Madagascar, lancée en août 2018 par Mihajaniaina Rajohnson. Elle permet de trouver les bonnes adresses des artisans, des professionnels et des PME, et de répertorier les événements dans chaque ville. « Le but est d’aider les gens à gagner du temps, de donner de la visibilité aux entreprises locales et d’accompagner ces entreprises dans leur transformation digitale. Nous voulons également contribuer à l’essor économique du pays. » Aizawaiza répertorie toutes les bonnes adresses à Antsirabe ainsi que tous les ministères à Tana, les centres médicaux et plus d’une centaine d’entreprises. Cette plateforme est visitée par des internautes localisés dans 128 pays.
Elle génère entre 800 et 1 000 visites journalières. « Depuis le confinement, ces chiffres ont doublé », confie Mihajaniaina Rajohnson qui travaille actuellement avec son équipe sur un projet baptisé « Aizawaiza 2.0 », mais trop tôt pour en dire plus !
Laza-Adina : Éducation pour tous
En août 2019, Edward, Liantsoa et Tom ont lancé la plateforme Laza-Adina qui propose du contenu pédagogique en ligne aux collégiens, aux lycéens et aux universitaires.
« Nous proposons des sujets-types et exercices et corrigés, des fiches de révision, des QCM avec système de notation et correction instantanée, conçus selon une pédagogie adaptée à la réalité du pays, par des enseignants qui collaborent avec nous. »
Le trio souhaite ainsi contribuer à l’effort de développement de Mada, augmenter le taux de réussite aux examens et faciliter l’accès à une éducation de qualité.
En allant sur le site www.laza-adina.com, les étudiants peuvent accéder à des contenus gratuits.
« Ils peuvent créer leur compte selon leur niveau d’étude, leur série ou leur filière. Ils sont dirigés vers une page d’abonnement à 3 000 ariary payables via mobile money, qui leur offre un accès de 10 jours. » Grâce à une collaboration avec la Fondation Axian, Laza-Adina a pu offrir un accès à sa plateforme à 1 274 candidats au BEPC et au Bac, dans 15 centres de jeunes répartis sur quatre régions.
Page réalisée par Miora Randriamboavonjy
Disco Afrika, réalisé par Luck Razanajaona, devient le premier film malgache soumis aux 98ᵉ Oscars dans la catégorie Meilleur film international, aprè...
Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.
November Numérique
November Numérique à l'IFM
