L’école Destinée à Ivato, fondée par Keavan Rantoanina, a été récemment honorée aux Afrika Business Awards 2023 dans la catégorie Education et Technologie. Depuis sa création il y a deux ans, cette institution alternative s’est imposée avec une approche pédagogique innovante, inspirée de la méthode Montessori, et adaptée pour répondre aux besoins actuels. Également coach en développement personnel, KeavanRantoanina remet en question le modèle éducatif occidental et vise à propager sa méthodologie pour moderniser l’éducation en Afrique. Son école accueille environ 35 élèves, de la maternelle au baccalauréat, les préparant de manière approfondie aux examens français.
« Les trois piliers de l’école sont l’autonomisation, la créativité, le développement personnel et spirituel. L’autonomisation vise à former des individus responsablesen mettant en avant le libre arbitre. La créativité est encouragée dès le plus jeune âge, incitant les élèves à développer des projets originaux. » Enfin, le troisième pilier souligne l’importance d’une croissance holistique. Keavan Rantoanina voit son école comme un catalyseur du changement éducatif en Afrique. « La reconnaissance aux Afrika Business Awards permet de positionner l’école Destinée comme un acteur majeur dans la redéfinition de l’éducation sur le continent. »
Propos recueillis par Cédric Ramandiamanana
« Une 19ᵉ édition satisfaisante », s'exultent les organisateurs de la Foire Internationale de Madagascar, alors que le rideau tombe sur cette édition,...
Juin célèbre la langue malgache. Une langue douce, chantante , subtile — que l’on admire, que l’on dit aimer, mais que l’on néglige au quotidien. Mais à sa place, on a un sabir moderne, un étrange cocktail de malgache, de français et d’anglais. Et les jeunes ? Ils jonglent, sans vraiment maîtriser aucune des trois. Alors on s’indigne, on accuse l’école, les réseaux sociaux, l’époque.
Mais ça tape à côté. Les langues sont vivantes, elles mutent, s’adaptent, empruntent. Vouloir figer la langue malgache dans le marbre, c’est oublier qu’elle-même s’est forgée dans les métissages. Au lieu de condamner l’évolution, peut-être faudrait-il l’accompagner avec lucidité. Éduquer sans mépriser. Valoriser sans enfermer. Et surtout, cesser de pleurer une langue qu’on refuse d’habiter pleinement.
Association Mamelomaso - Alahamadibe
L’Association Mamelomaso a célébré, du samedi 29 mars au lundi 31 mars dernier, l'Alahamadibe, le Nouvel An des Malagasy, à Ankazomalaza - Ambohimanga Rova
