BluePix : À 18 ans, il crée son réseau social !
9 août 2022 // Media & Add-0n // 7136 vues // Nc : 151

Un réseau social jeune, par les jeunes, pour les jeunes. « BluePix » est exclusivement réservé aux jeunes Malgaches, invités à partager leurs passions communes dessus. Son fondateur, Herimanana Rasolonirina, n’a que 18 ans… mais des idées à revendre !

Depuis son lancement, il y a à peine quelques mois, BluePix regroupe près de 4 000 membres et cela augmente de jour en jour.
Spécialement conçu pour les jeunes Malgaches, BluePix lorgne du côté des passionnés de jeux, de podcasts, de musique, d’art digital…
Son nom fait référence au bleu des grands espaces et Pix est l’abréviation du mot pixel qui compose tous les affichages et les éléments numériques.
Né à Fianarantsoa, Herimanana Rasolonirina étudie actuellement en France, à Neoma Business School, pour des études en commerce et digital. « J’ai créé BluePix parce qu’à l’étranger, les gens pensent qu’à Madagascar, nous sommes encore à l’âge de pierre ou un décor de dessin animé ! Avec ce réseau social, le but est de promouvoir la jeunesse malgache. Mais nous sommes très sélectifs, nous ne mettons en avant que des projets qui peuvent vraiment apporter au pays. »

Notre surdoué n’en est pas à sa première start-up, puisqu’il a déjà créé HelloGames Madagascar, le premier site de vente de produits virtuels à Madagascar, qu’il a dû arrêter à cause de ses études. Mais avec BluePix, il reprend du service. Grâce à cette plateforme, les jeunes baignent dans un environnement dont les contenus correspondent réellement à ce qui les passionne. « Sur Facebook, les groupes destinés aux jeux sont envahis par des publicités qui parfois n’ont rien à voir avec les jeux, ce n’est pas le cas ici. De plus, à la différence de Facebook, BluePix n’est pas pour le monde entier ni pour l’Afrique, mais les Malgaches. »

L’utilisation de la plateforme est quasiment similaire aux autres réseaux sociaux, que ce soit pour les publications ou les réactions. « L’inscription se fait très facilement et l’application sera très bientôt téléchargeable sur Playstore et App Store. » Question sécurité, Herimanana a déjà pensé à tout. « Nous avons reçu énormément de remarques et de demandes sur ce point. Nos membres n’ont rien à craindre, nous ne ferons jamais de ventes de données personnelles et nous ne les transmettrons en aucun cas à nos futurs partenaires. »

Herimanana a su s’entourer de jeunes comme lui pour faire avancer son projet. « J’ai toujours cru en ce projet. Je me suis toujours dit que si ce n’est pas avec HelloGames, c’est avec autre chose que Herimanana allait rebondir. BluePix correspond parfaitement à ma vision de ce que doit être un réseau social. Même s’il n’est pas encore totalement au point, l’avenir rendra justice à son côté visionnaire » précise son responsable partenaires. Quant à notre teenager de génie, il a déjà d’autres projets en tête, dont la mise en place d’un programme de rémunération inspiré de Youtube Money qui aura pour nom PixMoney. Mais où s’arrêtera-t-il ?

Aina Zo Raberanto

Laisser un commentaire
no comment
no comment - Cinéma : Madagascar entre dans l'histoire

Lire

9 décembre 2025

Cinéma : Madagascar entre dans l'histoire

Disco Afrika, réalisé par Luck Razanajaona, devient le premier film malgache soumis aux 98ᵉ Oscars dans la catégorie Meilleur film international, aprè...

Edito
no comment - Shows devant !

Lire le magazine

Shows devant !

Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

No comment Tv

Making of shooting mode – Novembre 2025 – NC 190

Retrouvez le making of shooting mode du 𝗻𝗼 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁® magazine, édition novembre 2025 - NC 190
Prise de vue : no comment® studio 
Collaborations : Tanossi – Via Milano mg – HAYA Madagascar - Akomba Garment MG 
Make up : Réalisé par Samchia 
Modèles : Lana, Judicaël, Catuchia, Faravavy, Tojo, Mitia, Santien, Mampionona 
Photos : Andriamparany Ranaivozanany

Focus

November Numérique

November Numérique à l'IFM

no comment - November Numérique

Voir