Flip puis flop : et si tu n’existais pas
31 juillet 2023 // Media & Add-0n // 7133 vues // Nc : 162

Ici, on parle souvent de ce qui ne va pas. Jeter du bon gros sel a un étrange effet relaxant, alors pourquoi s’en priver tant que ça ne fait de mal à personne. Alors pour respecter cette désormais tradition, évoquons dans cette édition ces jeux qui aurait dû être des succès monumentaux, mais qui ont réussi l’exploit de se vautrer en beauté.

Umbrella Corps (2016)
On ne va pas se mentir, être dans les bottes du méchant donne toujours un certain feeling qui est loin d’être désagréable. Des jeux qui nous permettent de relâcher toute la vilénie, il y en a de vraiment bons. Et quand ils proviennent de licences cultes, c’est encore mieux. Alors imaginez un peu Resident Evil, grande saga vidéoludique dans laquelle nous avons pris l’habitude de nous opposer à une

compagnie pharmaceutique ayant pour passe-temps de transformer des populations entières en créatures horrifiques afin de devenir des êtres parfaits. Imaginez être dans les bottes de ces savants fous avides de pouvoir. Capcom l’a fait, mais en retirant tout ce qui aurait pu en faire un chef-d’œuvre, et en faisant une bourde commune à beaucoup d’éditeurs, à savoir surfer sur le succès d’autre chose. Umbrella Corps est juste un jeu d’action générique qui voulait profiter de la hype des shooters en ligne, mais dont les éléments sont complètement dépassés pour l’époque, et un contenu extrêmement pauvre. La seule chose qui faisait sourire était les petits clins d’œil au reste de la série.

Marvel vs. Capcom : Infinite (2017)
On parle d’une licence qui est né en 1996. On ne savait pas qu’on en avait besoin, mais quand il est arrivé, on ne pouvait plus s’en passer. Après tout, il s’agit d’un cross-over répondant à une question que tous les fans se posent depuis toujours, à savoir « qui gagnerait entre Iron Man et Mega Man ? ».

Les jeux de combat estampillés Capcom ont la réputation d’être dynamique et fluide, avec Street Fighter en tête de file. Couplés à la pyrotechnique Marvel, c’était la recette toute trouvée pour un jeu qui allait rester dans les annales. Et ce fut le cas, pour le meilleur comme pour le pire. Gage de qualité, Marvel vs. Capcom a su traverser les générations. Mais après une longue pause, l’éditeur a décidé de sortir un septième opus dont le nom cache à peine l’ambition. L’épisode Infinite a été conçu pour profiter de la vague de popularité du MCU, et a donc connu un développement accéléré pour se caler à la sortie d’Avengers : Infinity War, et s’assurer un bon score de vente. Erreur fatale. Un jeu non-terminé, une liste de personnages jouables très faible par rapport à ce que la franchise nous avait habitué, une direction artistique datée… Le public ne s’y est pas trompé, et n’a pas répondu présent au rendez-vous.

Overkill’s The Walking Dead (2018)
Une bande dessinée culte, une série à succès, un jeu narratif encensé par la presse, et même un jeu de société pouvant se vanter d’avoir nommé aux Origins Award. Qu’est-ce qui aurait pu mal tourner ? Réponse : une série de mauvaise décision qui pousse un éditeur à tout simplement retirer un jeu de sa marque. Initialement sorti sur PC via la plateforme Steam, il a été banni de cette dernière, et les versions

console ont été annulées. La disparition de ce jeu a été aussi rapide que les zombies qui y pullulent. Et ce n’est pas plus mal pour les créateurs de The Walking Dead de ne plus y être associés, puisqu’il n’a de TWD que le nom. Malheureusement pour eux, il arrive de temps en temps que les médias dépoussièrent les archives et ressortent ce genre de sale dossier pour le rappeler au public, ou le faire découvrir à ceux qui n’étaient pas au courant (lol).

Propos recueillis par Eymeric Radilofe

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Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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Prise de vue : no comment® studio 
Collaborations : Tanossi – Via Milano mg – HAYA Madagascar - Akomba Garment MG 
Make up : Réalisé par Samchia 
Modèles : Lana, Judicaël, Catuchia, Faravavy, Tojo, Mitia, Santien, Mampionona 
Photos : Andriamparany Ranaivozanany

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