Zedrim : Du rêve à la réalité
9 mai 2021 // Mode & Design // 5320 vues // Nc : 136

Votre tenue, c’est votre pouvoir ! C’est la philosophie de Zedrim (« The Dream » en anglais) pour qui nos vêtements ont des pouvoirs positifs sur chacun de nous. Derrière cette nouvelle marque, deux amies, Nomia Nisainana et Aina Tantely.

Tout part d’une amitié, d’un rêve ! C’est l’histoire de Zedrim, la marque de prêt-à-porter dont la première collection a été présentée au public en février dernier sous le thème « Trafic. » Une trentaine de vêtements caractérisée par des tenues de ville ou de soirée en passant par de la lingerie. « Zedrim figurait dans le Top 5 des rêves qui nous tenaient à cœur depuis dix ans », explique Aina Tantely. « Malgré les épreuves que nous avons traversées chacune de notre côté et un parcours professionnel différent, ce projet s’est concrétisé grâce à la rencontre avec Tina, notre couturière aux doigts de fée. »

L’aventure commence avec l’aménagement de leur atelier à Ankadifotsy et de fil en aiguille, les commandes arrivent. Bien qu’encore à la recherche de leur style, les jeunes femmes commencent vraiment à faire parler d’elles en réalisant la tenue d’une des candidates finalistes de Top Model Madagascar. « Le défilé final portait sur le thème Créature céleste. Même si la candidate n’a pas gagné, elle a remporté le titre de meilleur costume, une consécration pour nous ! »

Votre tenue est votre pouvoir, c’est la philosophie de la marque. Un message simple qu’elles ont voulu retranscrire à travers cette première collection. « Le thème que nous avons choisi : Trafic est très vague, chacun pouvait l’interpréter à sa manière. C'était également l'effet de surprise recherché pour cette première. Avec plein de petits détails scéniques, Trafic parle bien de pouvoir. Notre concept du défilé va au-delà d’un va-et-vient de modèles, nous voulons raconter une histoire. » Les vêtements sont inspirés des codes vestimentaires de mafieux et de leurs femmes à plusieurs époques. Des costumes trois pièces, des rayures, des chemises à col blanc financier, des cravates… Pour les femmes, des tenues de ville, des robes de soirées dessinées presque comme des costumes. Les coupes restent élégantes, les couleurs criardes mais juste assez pour capter les yeux. Des jeux de textures, de matières qui subliment chaque vêtement.

« Le défilé faisait plutôt penser à un spectacle avec la participation de danseurs et de musiciens. Un véritable show qui n’a pas déplu aux invités. » Leur méthode ? « Nous avons tous en tête une tenue que nous rêvons de porter, mais perçue comme quelque chose d’inaccessible. Et notre métier, justement, est d’aider à se sentir bien en réalisant ces tenues de  rêves. » Elles ont également décidé d’allier mode et action humanitaire en collaborant avec l’association IvokoloAina, spécialisée dans la prise en charge des personnes atteintes de cancer. « Nous lui versons une partie de nos bénéfices. Toutes les occasions sont bonnes pour aider, non ? »


Propos recueillis par  Aina Zo Raberanto

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Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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Prise de vue : no comment® studio 
Collaborations : Tanossi – Via Milano mg – HAYA Madagascar - Akomba Garment MG 
Make up : Réalisé par Samchia 
Modèles : Lana, Judicaël, Catuchia, Faravavy, Tojo, Mitia, Santien, Mampionona 
Photos : Andriamparany Ranaivozanany

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