S'cream 806 : Délices givrés !
21 février 2024 // Gastronomie // 1984 vues // Nc : 169

Par cette chaleur écrasante dans la Capitale, il n’y a aucune excuse valable pour ne pas succomber à la tentation glacée du pavillon 806 à Analakely. Que ce soit un simple cornet ou un généreux cône double, cela nous rafraîchit et procure une sensation agréable. Depuis maintenant 20 ans, S’cream 806 nous séduit avec ses glaces uniques, et nous ? Nous en voulons encore et encore...

Mousse aux fruits, forêt noire, ananas, chocolat, tutti-fruiti… les 15 parfums disponibles offrent un éventail de choix pour satisfaire toutes les envies gourmandes. Que l’on opte pour un cône simple à 3 500 Ar, un cône double à 6 000 Ar, un gros cornet simple à 4 000 Ar, et la barquette d’un litre à17 000 Ar, chaque bouchée est une plongée dans un océande saveurs. Depuis près de deux décennies, ce petit coin dedélices attire une foule fidèle, souvent prêt à patienter en filepour savourer une bonne glace. « On n’a jamais altéré nosingrédients, le goût reste inchangé depuis vingt ans, malgrél’augmentation considérable des coûts des PPN. C’est cetteconstance qui, à notre avis, continue d’attirer une clientèleenthousiaste ». En effet, c’est madame Mamy et son regrettémari qui ont façonné l’art de la glace au sein de leur entreprise S’cream 806. Aujourd’hui, avec l’aide précieuse de leurfille, cette institution glacée continue de prospérer.

Néanmoins, la fille de madame Mamy souligne une fluctuation de la clientèle, surtout durant la période de février àmars. « On observe une hausse significative de la fréquentationpendant les périodes festives, comme le mois de décembre dernier » rapporte-t-elle. L’entreprise reste florissante et continue de ravir les amateurs de glace. À part cela, il arrive queles ingrédients peuvent parfois être difficiles à trouver, maisl’équipe de S’cream 806 a déjà un fournisseur. Cependant,même ce dernier peut parfois être confronté à des ruptures d’approvisionnement. « On note les saveurs importéescomme le yaourt ou le choco fruit, comme cela a été le cas enfin d’année ».

Parmi les défis rencontrés, la disponibilité desingrédients n’est pas le seul enjeu. Les coupures d’électricitéposent également un problème, affectant la congélationoptimale des glaces. « Ce que l’on prépare aujourd’huidoit être servi le lendemain, et à cause des coupures, les glaces ne sont pas toujours suffisamment fermes ». Cependant, l’équipe fait de son mieux pour gérer ces défis et garantir la satisfaction des clients. Malgré ces obstacles, la créativité et la détermination de l’équipe ont permis demaintenir la qualité et la diversité des saveurs, avec la forêt noire et la nougatine qui continuent à charmer les clients, faisant de S’cream 806 une adresse gourmande résiliente.

Cette année, S’cream 806 est en train d’élaborer de nouveaux parfums qui se révèlent vraiment différents de ce que nous avons déjà goûté. Toutefois, ces saveurs sont encore en phase d’études et de développement. En attendant de découvrir les prochaines pépites glacées, délectons-nous des délices givrés proposés !

Propos recueillis par  Cédric Ramandiamanana

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Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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Photos : Andriamparany Ranaivozanany

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