Rage, haine et volupté : qu'il est bon de les détester
30 mai 2024 // Media & Add-0n // 6342 vues // Nc : 172

Quel que soit le jeu, on retrouve toujours le personnage que tout le monde aime. Celui sur lequel il n’y a aucun débat, et que tout le monde s’accorde à dire qu’on ne peut que l’aimer. A l’inverse, il y a cet horrible être qui n’inspire que haine et dégoût, et qu’il est impossible de défendre (sauf pour les quelques fous furieux qui les considèrent comme des héros). Et pour ceux qui ne savent pas encore qui nous nous devons de détester, on est là pour vous informer. Mais attention, nous sommes obligés de spoiler pour expliquer le pourquoi du comment.

Abby Anderson - The Last of Us Part 2
La jeune survivante de TLOU 2 est incarnée par Laura Bailey. Cette dernière a reçu des menaces de mort suite à sa prestation. Déjà, on ne cautionne pas ce genre d’actions. Puis, ce n’était pas qu’elle était mauvaise actrice, mais que le personnage qu’elle interprète est détestable au possible. Et pour cause, notre cher Joël, personnage principal du premier volet et qu’on avait hâte de retrouver après 7 ans d’absence, s’est fait tuer par Abby.

L’acte est encore plus ignoble puisque nous vivons une partie de l’histoire du point de vue de la meurtrière. Nous sommes celle qui a assassiné notre chouchou… Alors, le studio fera son possible pour justifier son geste, et une bonne partie du jeu se concentrera sur Abby, ce qu’elle a vécu et son rôle de protectrice. Certains d’entre nous essaient de la pardonner. Mais pour les fans de la première heure, la fin ne justifie pas les moyens.

Anabella Rosfield - Final Fantasy XVI
Un jeu récent, et pourtant cette aristocrate a déjà réussi à se faire une place dans le death note des fans. C’est pour dire le niveau de haine qu’elle a engendré. Sa malice n’a d’égal que sa beauté, puisqu’elle n’aura de cesse de nous montrer à quel point elle mérite d’être haïe tout au long du jeu. Entre le traitement qu’elle inflige à Clive et la trahison envers son propre

royaume uniquement pour garder son trône, Anabella n’a fait aucun effort pour se rendre appréciable. Et encore, si elle avait une histoire tragique expliquant ses actes, on aurait peut-être compris un minimum. Mais noooooooooon! Elle est de ceux qui pensent qu’elle mérite d’être au sommet du monde, et c’est tout. Elle ne pense qu’à elle, elle n’agit que pour elle, et qu’importe qui en souffre.

Lieutenant General Sheperd - Call of Duty: Modern Warfare 2
Si la trahison était accompagnée d’une photo dans le dictionnaire, ça serait celle de Sheperd. Et ses actes font particulièrement mal, puisqu’il s’agit du premier grand couteau dans le dos qu’ont subi les joueurs de la génération PlayStation 2 (meilleure époque, pas de débat). Et ce n’était pas un petit couteau suisse, mais un énorme hachoir qu’on a reçu!

Plus précisément une balle, mais l’idée est là. Imaginez sortir in extremis d’une mission suicide lors de laquelle la quasi-totalité de votre unité a été décimée. Avec votre dernier compagnon, vous arrivez au point de ralliement où le général vous félicite tous les deux d’avoir réussi, puis vous tire dessus froidement avant de brûler vos corps avec de l’essence et son cigare. Le choc qu’on a vécu à cette époque, lorsque celui qu’on croyait être un des héros est en fait l’antagoniste principal. Son désir de vengeance envers des gouvernements se servant de soldats comme de pions n’excuse en rien ses actions contre des hommes lui ayant accordé toute leur confiance. La seule consolation est que ce récit nous a offert le plus beau lancer de couteau de l’histoire.

Propos recueillis par  Eymeric Radilofe

Laisser un commentaire
no comment
no comment - Cosmétique : MartiDerm débarque à Madagascar

Lire

8 décembre 2025

Cosmétique : MartiDerm débarque à Madagascar

La marque espagnole MartiDerm débarque officiellement à Madagascar ce samedi 6 décembre, avec un lancement organisé au Novotel Alarobia par son distri...

Edito
no comment - Shows devant !

Lire le magazine

Shows devant !

Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

No comment Tv

Making of shooting mode – Novembre 2025 – NC 190

Retrouvez le making of shooting mode du 𝗻𝗼 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁® magazine, édition novembre 2025 - NC 190
Prise de vue : no comment® studio 
Collaborations : Tanossi – Via Milano mg – HAYA Madagascar - Akomba Garment MG 
Make up : Réalisé par Samchia 
Modèles : Lana, Judicaël, Catuchia, Faravavy, Tojo, Mitia, Santien, Mampionona 
Photos : Andriamparany Ranaivozanany

Focus

November Numérique

November Numérique à l'IFM

no comment - November Numérique

Voir