Pakopako : Cuisine majungaise au menu !
8 octobre 2022 // Sortir // 5579 vues // Nc : 153

Le nom de l’établissement donne déjà un aperçu de la carte avec sa référence aux fameuses galettes de Mahajanga. Des plats qui respirent le soleil et l’occasion de redécouvrir le bon goût des « pakopako », des brochettes et des achards du bord de mer.

Le joli couple formé par Andy et Samimah a voulu donner le nom Pakopako à son restaurant, référence à la petite galette majungaise à base de farine, de levure, de sel et d’eau ou de lait. Car tel est bien la spécialité de la maîtresse des lieux. « C’est ma signature et j’en suis fière. La recette est simple, mais il faut le tour de main ! » Originaire de Mahajanga, Samimah vient d’une famille musulmane où la cuisine est une affaire de famille et de femmes. « Toute petite, je me retrouvais à cuisiner avec ma grand-mère et mes tantes. Elles se réveillaient très tôt pour préparer le repas. Petit à petit, c’est devenu une passion. » Avant d’ouvrir son restaurant à Antanimena, le couple a opté pour un service de livraison via une page Facebook intitulée Achards de Majunga puis Pakopako, où sont proposés pâtes à pizza, tacos et autres délices gourmands…

« J’ai suivi quelques mois de formation en viennoiserie et boulangerie à Candera. Mais ce qui m’a le plus aidé, c’est que mon père tient l’une des plus grandes boulangeries de Mahajanga et que j’ai encore le souvenir de ma grand-mère qui réalisait elle-même son pain. Je reproduis ses gestes dans ma cuisine. » Pakopako a ouvert ses portes en août. Une nouvelle enseigne qui apporte un vent de fraîcheur dans le quartier. « Pour manger des spécialités de la côte, on va souvent aux 67 Ha ou à Ambohipo. Maintenant il y a Antanimena ! », lance Andy. « Personnellement, je ne connais rien en cuisine, donc ma contribution c’est dans l’élaboration des noms de plats qui font sourire les gens. C’est notre marque de fabrique ! »

On retrouve ainsi l’assiette Kida son ty (banane frite), le biriani foza de luxe à base de crevettes, le mandoto nify au coco (ravitoto au coco) ou encore le antin’ny coucou (gésier et foie de poulet). Le plat à ne pas rater : l’assiette Mochaakiky, composée de brochettes de viandes et de pakopako  accompagnées d’achard de mangues et la fameuse sauce voanjo (cacahuète), à s’en pourlécher les babines ! Et pour digérer tout ça, rien de mieux qu’un bon dithé karana (thé indien) ou du ronono maitso, du lait au sirop de menthe.

On retrouve ainsi l’assiette Kida son ty (banane frite), le biriani foza de luxe à base de crevettes, le mandoto nify au coco (ravitoto au coco) ou encore le antin’ny coucou (gésier et foie de poulet). Le plat à ne pas rater : l’assiette Mochaakiky, composée de brochettes de viandes et de pakopako  accompagnées d’achard de mangues et la fameuse sauce voanjo (cacahuète), à s’en pourlécher les babines ! Et pour digérer tout ça, rien de mieux qu’un bon dithé karana (thé indien) ou du ronono maitso, du lait au sirop de menthe.


Aina Zo Raberanto

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Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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Make up : Réalisé par Samchia 
Modèles : Lana, Judicaël, Catuchia, Faravavy, Tojo, Mitia, Santien, Mampionona 
Photos : Andriamparany Ranaivozanany

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