One Punch Man : C’est qui le plus balèze ?
11 février 2020 // Media & Add-0n // 7191 vues // Nc : 121

La popularité des mangas dans l'univers du jeu vidéo n'est plus à prouver. Mais une grande licence dans l'un ne signifie pas un succès dans l'autre. Ce que nous montre aujourd'hui « One Punch Man ».

Super-héros, mangas et jeux vidéo. Avec la SF, ce quartet a composé la caricature la plus connue de ce qui a donné naissance au terme geek. Alors quand une œuvre mélange les quatre, la décence humaine nous interdit de passer à côté, ne serait-ce que par respect pour cette culture qui représente aujourd'hui l'être alpha de l'industrie du divertissement. Car oui, ce héros que personne ne connaît est aujourd'hui un symbole du manga japonais, en étant un super-héros type américain affrontant monstres et aliens, et conclut son marathon des genres avec une adaptation vidéoludique.

C'est durant notre tour à la dixième édition de la Paris Games Week que nous avons pu mettre la main sur ce nouveau venu du studio Bandai Namco, la référence absolue du jeu de combat (avec Arc System Works, mais on ne va pas débattre). One Punch Man est l'histoire d'un héros méconnu mais beaucoup trop fort puisqu’il bat tous ses adversaires en un seul coup. Difficile donc d'imaginer l'intégration du personnage principal dans un jeu de baston, sachant qu'on ne peut lui envoyer d’adversaires à son niveau  et que tous les affrontements risquent de se terminer en moins d'une seconde, ce qui gâcherait l'expérience de jeu. L'ingéniosité du gameplay est que les superhéros et vilains principaux sont tous jouables comme dans un jeu classique, mais que Saitama (le protagoniste) apparaît après un compte-à-rebours indiquant le temps qu'il mettra à rejoindre le champ de bataille. Il n'assiste donc pas au début du combat, et y mettra un terme en une attaque quand il arrivera, pour peu qu'on touche son adversaire.

Pour rendre cet élément de gameplay plausible, les affrontements se déroulent en trois contre trois. Le joueur prenant Saitama sera donc en situation de deux contre trois, et devra tenir le temps que son héros ultime arrive. Un choix intéressant ne dépaysant pas les passionnés de l'adaptation de manga en jeu vidéo, qui sont maintenant habitués aux affrontements à plusieurs grâce à d'autres licences comme Naruto et Dragon Ball. Toutefois, une excellente idée ne suffit pas à faire un bon jeu. En effet, on a beau être fan de One Punch Man, on ne peut ignorer les défauts qui peuvent être résumés en une phrase : le jeu est vieux et donne l'impression d'être sorti sur PlayStation 3, à une époque où les joueurs n'attendent plus que l’arrivée de la PlayStation 5. Que ce soit le graphisme ou les personnages, tous ont l'air d'être lourds de plusieurs centaines de kilos une fois en main. Les sensations n'atteignent pas l'épique que l'on voit devant l'anime. Difficile de ne pas le comparer à Ultimate Ninja Storm 4, qui pour le coup serait une meilleure adaptation de One Punch Man que le propre jeu de ce dernier. Loin d'être un gâchis, on regrette tout de même que les développeurs semblent s'être plus intéressés à l'adaptation de Saitama en jeu vidéo que tout le reste.

Date de sortie : 28 février 2020
Éditeur  développeur :  Bandai Namco / Spoike Chunsoft
Genre : Combat
Plateforme : PC / PS4 / Xbox One
Note : 5/10

Propos recueillis par  Eymeric Radilofe

Laisser un commentaire
no comment
no comment - Cosmétique : MartiDerm débarque à Madagascar

Lire

8 décembre 2025

Cosmétique : MartiDerm débarque à Madagascar

La marque espagnole MartiDerm débarque officiellement à Madagascar ce samedi 6 décembre, avec un lancement organisé au Novotel Alarobia par son distri...

Edito
no comment - Shows devant !

Lire le magazine

Shows devant !

Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

No comment Tv

Making of shooting mode – Novembre 2025 – NC 190

Retrouvez le making of shooting mode du 𝗻𝗼 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁® magazine, édition novembre 2025 - NC 190
Prise de vue : no comment® studio 
Collaborations : Tanossi – Via Milano mg – HAYA Madagascar - Akomba Garment MG 
Make up : Réalisé par Samchia 
Modèles : Lana, Judicaël, Catuchia, Faravavy, Tojo, Mitia, Santien, Mampionona 
Photos : Andriamparany Ranaivozanany

Focus

November Numérique

November Numérique à l'IFM

no comment - November Numérique

Voir