Mods : je suis toi, mais en mieux
28 juin 2024 // Media & Add-0n // 7152 vues // Nc : 173

On dit souvent que ce sont les fans qui font la réussite d’un jeu. Et l’histoire nous a bien souvent montré que c’est le cas. Certains joueurs sont d’ailleurs tellement attachés à leur jeu, qu’ils décident parfois de bidouiller le programme pour créer des mods, des versions alternées de l’original. Nouveaux visuels, costumes déjantés… Les compilations montrant l’imagination grotesque et sans limite des communautés ne manquant pas. Mais les plus brillants ont poussé le bouchon encore plus loin, et ont créé des jeux entiers à partir d’une production originale qui ont eux-mêmes fini par devenir plus célèbre que leur aîné.

DayZ

ARMA 2 est un jeu payant, et qui se vend plutôt bien. Pourtant, ce n’est pas pour lui que les joueurs l’achètent, mais pour son célèbre mod, DayZ. Ce dernier change complètement les batailles militaires de son paternel pour en faire un jeu de survie où l’on doit ramasser armes, munitions, et autres matériels pour survivre à des hordes de zombies. DayZ s’est montré innovant dans son gameplay, et son aspect social a su conquérir le cœur des foules. Son succès a été tel qu’il a eu droit à son propre jeu. Malheureusement, le standalone ne connaîtra pas le même destin étoilé que le mod. Il n’empêche que DayZ reste encore à ce jour la principale raison de se procurer ARMA 2.

Dota

Les jeunes d’aujourd’hui connaissent surtout le genre du Moba à travers Dota 2 et League of Legends. Mais Dota, premier du nom, est celui qui a lancé la machine. Et “Dota” est en fait l’acronyme de “Defense of the Ancients”, une carte du jeu de stratégie en temps réel (STR) Warcraft 3: Frozen Throne. Le jeune IceFrog et son équipe l’ont transformé en grande arène de combat free-to-play, avec la possibilité pour les joueurs d’incarner uniquement les personnages emblématiques de la licence Warcraft, au lieu d’une grande armée, et ainsi naquit le Moba. (Heureusement) l’éditeur Blizzard, propriétaire de la franchise, n’a pas souhaité acheter la création du petit génie, ce qui nous a permis d’éviter la cash machine. Dota a fini entre les mains de Valve, pour créer Dota 2, et Blizzard a essayé de créer bien des années plus tard son propre Moba, Heroes of the Storm, qui a fini par un échec. Warcraft et le genre du STR ont (presque) totalement disparu du paysage compétitif, pourtant très en vogue à l’époque, alors que le Moba brille plus que jamais avec principalement League of Legends.

Garry’s Mod

Quelqu’un connaît-il seulement la Source ? Peu de monde. Mais beaucoup connaissent des jeux qui sont nés de celle-ci. Dota 2 (dont on a parlé plus tôt), Counter Strike ou encore Left 4 Dead sont autant de hits provenant de la Source, le moteur de jeu créé par Valve. Mais il y en a un qui se détache des autres. Garry’s Mod est un cas unique, puisqu’il s’agit d’un énorme wok de créations. Contrairement aux autres, ce standalone n’est pas un jeu en soi, mais ce qu’on appelle un sandbox. En gros, on dit aux joueurs “voilà, vous êtes, faites ce que vous voulez”. Il donne accès au code de la Source pour que tout le monde n’ait qu’une limite, l’imagination. Garry’s Mod a vu passer tous les genres de possibles, créant des jeux à part entière entre les mains des plus aguerris, et a réussi à faire oublier qu’il n’est en fait que le rejeton du code principal de Valve, et non un moteur de création original.

Propos recueillis par  Eymeric Radilofe

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Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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Prise de vue : no comment® studio 
Collaborations : Tanossi – Via Milano mg – HAYA Madagascar - Akomba Garment MG 
Make up : Réalisé par Samchia 
Modèles : Lana, Judicaël, Catuchia, Faravavy, Tojo, Mitia, Santien, Mampionona 
Photos : Andriamparany Ranaivozanany

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