Madagascar - L’Île au trésor du gaming !
22 mars 2025 // Media & Add-0n // 6273 vues // Nc : 182

L’Île Rouge fait rêver. Que ce soit dans les manga avec l’île du Paradis communément acceptée comme étant Madagascar, ou au cinéma qui a vu le film « À l’Abordage », notre île fait vibrer la fiction depuis des années. Et les jeux vidéo ne sont pas en reste. Entre contes, légendes et autres mystères, voyons ensemble les fois où le jeu vidéo s’est inspiré du 8e continent pour nourrir son monde.

Assassin’s Creed IV: Black Flag (2013) et Sid Meier’s Pirates! (1987-2004)

On va mettre ces deux-là ensemble. Déjà, parce qu’on fait ce qu’on veut (meilleur argument). Puis parce qu’ils reprennent tous les deux le thème de la piraterie. Madagascar a en effet longtemps été associée aux guerriers des mers. Des preuves historiques ont montré qu’il y a eu une activité pirate plutôt soutenue sur les côtes de la Grande Ile. Dans Black Flag, l’île est mentionnée plusieurs fois.

Et même si on ne peut pas la visiter directement, ce sont encore une fois plusieurs documents d’archives qui nous montrent qu’elle fait partie intégrante de l’univers du jeu. Elle y est notamment présentée comme un lieu de refuge et de commerce pour les pirates. Pour Sid Meier, c’est un peu mieux, puisqu’une partie des routes maritimes passent par Madagascar. Et encore une fois, elle est décrite comme une base importante pour les fils de la mer qui sillonnent l’océan Indien. Avec la présence des baleines dans le jeu, on aurait au moins aimé une petite virée à Sainte-Marie.

Resident Evil 5 (2009)

La saga d’action horrifique a fait un détour par l’Afrique pour son cinquième volet. Comme à l’accoutumée, il s’agit de lutter contre des zombies issus d’une arme biologique. Chris Redfield et Sheva Alomar se rendent dans le village africain de Kijuju. Ils sont chargés d’enquêter sur le virus Uroboros, créé à partir d’une plante par une compagnie pharmaceutique. Le pays en question n’est pas explicitement nommé. Par contre, la fameuse plante est décrite comme similaire à celles trouvées à Madagascar.

Et les passionnés de lore ont remarqué des informations intéressantes dans les documents qu’on retrouve ici et là au cours de l’aventure. En effet, ils suggèrent que des expériences auraient pu être menées à Madagascar. Le jeu ne se déroule clairement pas sur l’île, mais la mention n’en reste pas moins sympathique, avec un clin d'œil à la flore du pays, connue pour sa richesse et sa diversité.

Pokémon Épée et Bouclier (2019) et Écarlate et Violet (2022)

On a parlé de l’histoire et de la flore, voyons maintenant la faune. Et ça fait peut-être cliché, mais qui de mieux que le lémurien pour être l’ambassadeur de l’unicité de Madagascar à ce niveau-là. Et quelle meilleure licence pour créer des animaux imaginaires basés sur le réel que Pokémon. À ce jour, on peut en citer deux issus de cet animal emblématique. Quartermac est né avec la 8e génération, en 2019.

Il est directement inspiré des lémuriens à queue annelée, qui sont connus pour leur style de vie en groupe. Ce qui est retranscrit par son autre inspiration, puisqu’il rappelle, jusque dans son nom, le football américain, un jeu d’équipe. Tag-Tag, quant à lui, vient de la 9e génération sortie en 2022. Son design ne fait aucun doute sur ses origines, avec ses traits rappelant les ayes-ayes, un lémurien nocturne, avec ses grands yeux, sa pilosité et ses doigts fins. Avec la grande diversité de primates originaires de Madagascar, ça ne serait pas étonnant d’en voir d’autres à l’avenir. Espérons.

Eymeric Radilofe

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Shows devant !

Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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Prise de vue : no comment® studio 
Collaborations : Tanossi – Via Milano mg – HAYA Madagascar - Akomba Garment MG 
Make up : Réalisé par Samchia 
Modèles : Lana, Judicaël, Catuchia, Faravavy, Tojo, Mitia, Santien, Mampionona 
Photos : Andriamparany Ranaivozanany

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