Sleazy Town : Durs à cuir
1 décembre 2020 // Musique // 1641 vues // Nc : 131

Formation parisienne, Sleazy Town a la particularité de compter un Gasy dans ses rangs, Andy, son vocaliste. Ce quatuor électrique manie un hard clairement formaté années 70 et 80 qui n’a pas de mal à s’imposer dans la médiocrité rock ambiante… Rendez-nous Alice ! Rendez-nous Ozzy !

C’est quoi ces chevelus cuirassés jusqu’au nombril qui nous balancent à fond les enceintes du Little Richard furibard, du Creedence Clearwater Revival épileptique, de l’Alice Cooper sous speed ? Une chose est sûre, les zikos de Sleazy Town, nommément Andy Dean (chant), JJ Jax (guitare), Mcbr (basse) et Julian (batterie), assument totalement et intégralement leur côté déménageurs old school ! « La sauvagerie, l’authenticité, la puissance mélodique du rock de cette époque m’envoient direct au tapis. Only Women Bleed d’Alice est quand même un magnifique hymne à la femme et ça remonte à 40 ans passés  »,  confie Andy, un trémolo dans la voix. « Qu’on nous traite de ringards, on s’en balec complet », intervient JJ Jax de toute la hauteur de son verbe poétique.  Bref, voici un combo créé en 2011 à Paris dont vous vous demanderiez sans doute pourquoi on en parle dans no comment s’il ne se trouvait qu’un de ses membres, Andy, est bel et bien un petit gars de chez nous (et vous avez compris qu’il ne s’appelle pas précisément Dean).

Dans la grande lignée des quatuors électriques ouverte par les Beatles, les Kinks ou les Who, les Sleazy Town ont à leur tour choisi de faire jeu à quatre. Ce n’est d’ailleurs pas le minimum requis pour faire chauffer les décibels, songez aux « power trios » de type Cream, Jimi Hendrix Experience ou Motörhead (à deux, OK c’est déjà plus compliqué, voyez Simon & Garfunkel ou Mika sy Davis). « Quatre c’est la bonne combinaison pour sortir les sons qu’on aime, même si à l’origine on a été un trio purement instrumental », convient JJ Jax, le six-cordiste officiel du groupe, mais aussi son créateur historique avec Julian.

Après la sortie d’une  démo fort prometteuse, Midnight Fight en 2013,  le groupe  traverse une zone de turbulence causée par le départ de leur bassiste originel qu’est venu remplacer, il y a un an, Mcbr, un musicien déjà bien rompu à la scène. « Nous avons réactivé la machine en partie grâce à Mcbr. C’est amusant car nous avons fait sa connaissance à distance, sans se voir, en raison du confinement. Mais dès qu’on a pu se rencontrer et jouer ensemble, on a compris que c’était lui qu’il nous fallait pour reprendre l’aventure. » Sans oublier Andy dont le sens du groove et de la mélodie leur a permis de comprendre qu’il fallait à tout prix ajouter une « voix » à Sleazy Town.

Groupe de scène avant tout, les Sleazy adorent le contact direct avec les « hardeux », les cris, les sifflets, les rotations de tignasses à 180 degrés, les t-shirts à dragons volants, les cans de bière bazardés sur la scène, tout le folklore. « Chaque concert est un événement. Bien sûr, il y a des salles dont on garde un souvenir plus intense que  d’autres, comme le Pacific Rock à Cergy en 2013, ou cette année le Fertois Rock in Fest, un festival en région parisienne. C’est génial d’avoir pu y participer, surtout dans le contexte sanitaire actuel ! » Du fait de ses origines, Andy a vraiment envie de venir faire une tournée au pays des ancêtres. « Le jour où  je réaliserai ce rêve, il y aura de l'émotion », confie-t-il.En attendant ? Un double album en vue, annoncent-ils, histoire de placer Sleazy Town en orbite sur la scène hard française, européenne et internationale. Double album, je sais pas vous, mais moi ça me donne envie de me remettre un petit coup de Smoke On The Water dans les oreilles…

Propos recueillis par Eva Rasamison

Laisser un commentaire
no comment
no comment - RANDRIANOTAHIANA Volaharisoa a reçu le prix national du concours international BIC ART MASTER

Lire

6 novembre 2024

RANDRIANOTAHIANA Volaharisoa a reçu le prix national du concours international BIC ART MASTER

La marque BIC© représentée par la SOMADIS son distributeur à Madagascar a organisé à la Cité des Cultures à Antaninarenina, le jeudi 31 octobre, la cé...

Edito
no comment - Le géant de Madagascar

Lire le magazine

Le géant de Madagascar

Il peut mesurer plus de 25 mètres de haut, il est surtout présent sur la côte ouest de l’île, du nord au sud de Diego à Fort-Dauphin, et la revue Nature a publié une récente étude précisant que le baobab – africain et australien - est originaire de Madagascar. L’équipe de scientifiques du Jardin botanique de Wuhan (Chine) et de la Queen Mary University de Londres ont réalisé des analyses des gènes des différentes espèces d’Adansonia. La lignée de ces baobabs est apparue à Madagascar, il y a 41 millions d’années avant de se diversifier 20 millions d’années plus tard. Pour Onja Razanamaro, enseignante chercheuse à l’Université d’Antananarivo et spécialiste des baobabs au Centre de recherche du parc botanique de Tsimbazaza, ces résultats ne sont pas une surprise, mais plutôt une confirmation : parmi les huit espèces de baobabs, six sont endémiques de Madagascar. Par contre, chacun devrait être soucieux de sa protection, car certaines espèces sont vulnérables au changement climatique.

no comment - mag no media 07 - Novembre 2024

Lire le magazine no media

No comment Tv

Making of Shooting mode – Tanossi, Haya Madagascar, Via Milano – Août 2024 – NC 175

Retrouvez le making of shooting mode du no comment® magazine édition Août 2024 – NC 175

Modèles: Mitia, Santien, Mampionona, Hasina, Larsa
Photographe: Parany
Equipe de tournage: Vonjy
Prises de vue : Grand Café de la Gare, Soarano
Réalisation: no comment® studio
Collaborations: Tanossi – Via Milano – Haya Madagascar

Focus

Groupement des Concessionnaires Automobiles de Madagascar

La 14è édition du Salon de l’Auto organisée par Groupement des Concessionnaires Automobiles de Madagascar (GCAM), s’est déroulée au CCI Ivato du 10 au 13 octobre.

no comment - Groupement des Concessionnaires Automobiles de Madagascar

Voir