Romuldo Magic : Comme par magie !
27 janvier 2024 // Loisirs & J’ai essayé // 1095 vues // Nc : 168

Fanjirikely Romuldo est un artiste croisé entre la danse et la magie. Il a commencé par la danse depuis vingt ans déjà. Son sens du spectacle a nourri sa pratique en tant que magicien, ce qui lui a valu d’être reconnu comme magicien en Allemagne. En 2023, il est passé à Madagascar pour des spectacles et va revenir encore cette année. Mais avant de nous dévoiler ses prochains tours, il nous en dit plus sur sa magie.

Comment avez vous commencé la magie ?
La magie est un rêve d’enfance, je voulais avoir des super pouvoirs comme dans les dessins animés. Je voulais avoir des pouvoirs magiques. J’étais écolier chez Saint Joseph à Tamatave, et je me souviens qu’il y avait un magicien pendant la récréation, il a fait trois ou quatre tours, des tours classiques. C’était ma première inspiration, je ne pouvais plus m’enlever ça de la tête. Je voulais aussi apprendre mais je n’avais pas les moyens. Une fois arrivé en Allemagne, il y avait une émission de duel de magiciens à la télévision, ça m’a étonné car je pensais que seuls les noirs pouvaient faire de la magie. Là, j’ai commencé à faire des recherches et à approfondir la magie, les techniques de manipulation.

Danseur et magicien ?
La danse influence ma pratique en tant que magicien. Quand j’étais encore danseur, j’avais vraiment de la notoriété dans les battles. Nous faisions des compétitions internationales où je représentais l’Allemagne contre d’autres pays. Ces battles remplissaient des stades, j’avais donc l’habitude d’avoir un DJ, de nombreux spectateurs. Au minimum il y avait deux shows par mois. Une fois entré dans le monde de la magie, j’avais déjà l’habitude d’avoir des spectateurs. Je suis reconnaissant d’avoir été danseur, ça a facilité ma relation avec un public.

Avez-vous une relation particulière avec la street magic ?
Concernant la street magic, l’Américain David Blaine fait partie de ceux qui ont dit le premier que la magie n’a pas forcément besoin d’une scène ou d’une salle, on peut la faire dans la rue. C’est un précurseur de la street magic. C’est pour ça aussi que j’utilise des cartes dans les tours. Les jeux de cartes sont pratiques pour faire des tours dans la rue, on ne peut pas y amener du matériel. On utilise des objets quotidiens, comme des pièces ou des cartes. C’est ce qui a fait ma notoriété en Allemagne aussi, car contrairement à un show préparé pendant des mois, il faut être à la fois parfait et flexible dans la rue.

Les facettes de votre art ?
L’illusion nécessite une grande logistique, il faut tout un camion pour transporter tout le matériel. Par exemple, je fais entrer mon assistant dans une sorte deboîte et je le coupe en deux, c’est un tour que les familiers de l’illusion connaissent déjà. Pendant ce temps je ne raconte rien, il y a juste un instrumental et les spectateurs qui regardent. Concernant le mentalisme, je n’ai pas besoin de musique : je fais monter quelqu’un sur scène pour faire la démonstration. Je lui demande par exemple de penser à un endroit où il aimerait aller, ou de penser à un nom ou un chiffre. C’est une personne choisie au hasard, je vois dans sa tête et je prédis, je discute donc avec la personne. La magie c’est la combination de tout ça, et le magicien c’est celui qui réalise la démonstration.

Le prochain tour ?
Nous sommes en train de préparer des shows pour 2024, on va essayer d’aller à Antananarivo, Antsirabe, Majunga, Nosy Be. La magie c’est du loisir. Aux jeunes passionnés de magie, je vais essayer de faire des workshops de trois heures avant les shows en 2024. Ils n’ont pas forcément besoin de beaucoup de matériels, on peut même apprendre la magie sur YouTube. C’est la façon de transmettre qui est importante, même si le tour est très simple. En 2024 je vais transmettre mes connaissances aux passionnés de magie à Madagascar.

Propos recueillis par Mpihary Razafindrabezandrina

Laisser un commentaire
no comment
no comment - RANDRIANOTAHIANA Volaharisoa a reçu le prix national du concours international BIC ART MASTER

Lire

6 novembre 2024

RANDRIANOTAHIANA Volaharisoa a reçu le prix national du concours international BIC ART MASTER

La marque BIC© représentée par la SOMADIS son distributeur à Madagascar a organisé à la Cité des Cultures à Antaninarenina, le jeudi 31 octobre, la cé...

Edito
no comment - Le géant de Madagascar

Lire le magazine

Le géant de Madagascar

Il peut mesurer plus de 25 mètres de haut, il est surtout présent sur la côte ouest de l’île, du nord au sud de Diego à Fort-Dauphin, et la revue Nature a publié une récente étude précisant que le baobab – africain et australien - est originaire de Madagascar. L’équipe de scientifiques du Jardin botanique de Wuhan (Chine) et de la Queen Mary University de Londres ont réalisé des analyses des gènes des différentes espèces d’Adansonia. La lignée de ces baobabs est apparue à Madagascar, il y a 41 millions d’années avant de se diversifier 20 millions d’années plus tard. Pour Onja Razanamaro, enseignante chercheuse à l’Université d’Antananarivo et spécialiste des baobabs au Centre de recherche du parc botanique de Tsimbazaza, ces résultats ne sont pas une surprise, mais plutôt une confirmation : parmi les huit espèces de baobabs, six sont endémiques de Madagascar. Par contre, chacun devrait être soucieux de sa protection, car certaines espèces sont vulnérables au changement climatique.

no comment - mag no media 07 - Novembre 2024

Lire le magazine no media

No comment Tv

Making of Shooting mode – Tanossi, Haya Madagascar, Via Milano – Août 2024 – NC 175

Retrouvez le making of shooting mode du no comment® magazine édition Août 2024 – NC 175

Modèles: Mitia, Santien, Mampionona, Hasina, Larsa
Photographe: Parany
Equipe de tournage: Vonjy
Prises de vue : Grand Café de la Gare, Soarano
Réalisation: no comment® studio
Collaborations: Tanossi – Via Milano – Haya Madagascar

Focus

Groupement des Concessionnaires Automobiles de Madagascar

La 14è édition du Salon de l’Auto organisée par Groupement des Concessionnaires Automobiles de Madagascar (GCAM), s’est déroulée au CCI Ivato du 10 au 13 octobre.

no comment - Groupement des Concessionnaires Automobiles de Madagascar

Voir