Elles sont chaudes, moelleuses, sucrées ou salées… Les gaufres de chez Art’Home à Ankadilalana sont de vraies tueries. Le secret réside dans la pâte mais aussi dans la créativité et la passion qui animent les propriétaires des lieux. Chaud devant !
Un palais des gaufres, c’est sûrement la meilleure description que l’on peut donner à Art’Home. Ouvert en 2012, l’établissement a d’abord été un restaurant proposant des plats variés, de la sandwicherie aux pizzas, destinés aux étudiants. Mais depuis trois ans, il est reconnu pour être l’endroit idéal pour déguster des gaufres. Toujours une affaire de famille menée par trois frères et sœurs qui ont toujours baigné dans le milieu culinaire. « Nous avons décidé de nous focaliser sur un seul produit et d’avoir une identité. Il fallait trouver quelque chose d’innovant, atypique et nous nous sommes dits, pourquoi pas des gaufres ? », explique Rindra Razafimbelo, la fille unique.
À la carte, une vingtaine de gaufres déclinées en sucrées ou salées, selon ses envies. On retrouve les tarti’gaufres (surface lisse à tartiner d’un côté et les belles alvéoles de l’autre) comme le « Sinoa », un des produits phares de la maison composé de gaufre aux fines herbes, de tsa-tsiu, d’oignons caramélisés et de sauce caramel. Également les burgers gaufres comme le « Barea » qui continue à marquer des points auprès de la clientèle : deux couches de gaufres aux fines herbes, steak haché, fromage burger, achard de légumes frais, rondelles de tomates et de concombre, sauce BBQ ou sauce cacahuète. De quoi s’offrir un plaisir non coupable !
Côté sucré, les amoureux de chocolat sont servis avec le « Choco-Tower » : dix étages de gaufres et de la sauce chocolat, rien que ça ! Et bien sûr, Rindra et ses frères ont pensé à tout. Pour les végétariens, le « Waffle’tarian », un pur délice composé de steak veggie, de mayonnaise à l’ail et aux fines herbes, de fromage burger, d’achard de légumes frais, de rondelles de tomates et de concombres. « Autant que possible, tous nos produits sont faits maison », précise Rindra. La gaufre est un art dont le secret se doit d’être gardé. Mamy, le frère qui officie en cuisine, ne nous livrera donc qu’une infime partie de sa recette de la pâte à gaufre. « Les recettes que l’on trouve sur internet sont à base de blancs d’œufs pour faire gonfler la pâte et doivent être utilisées sans attendre. Moi, je suis plutôt à la recherche d’une pâte qui se conserve. Après pas mal d’essais, j’ai trouvé la recette idéale qui permet d’avoir une gaufre croustillante et fondante. »
Mais avant de figurer sur le menu, comment sont créées les gaufres ? « Mamy et moi travaillons en tandem. Moi, je suis sa tête, et lui, mes mains. J’imagine ce qu’on peut mettre sur les gaufres, je fais un brouillon et Mamy met en œuvre. Nous faisons ensuite des séances de dégustation pour réajuster en fonction des avis de chacun. » Pendant plusieurs semaines, l’établissement s’est démarqué par son brunch du dimanche où chacun pouvait composer les gaufres à sa façon. Et ce ne sont pas les idées qui manquent dans la famille. En plein confinement, ils ont ouvert une gaufrerie à Ambatobe qui complète celle d’Ankadilalana et d’Ivato. « C’est une pure folie mais nous aimons les défis. Nous avons tenu bon pendant la crise sanitaire, mais nous allons fermer provisoirement celui d’Ambatobe et améliorer notre point de vente à Ivato. Entreprendre, n’est pas facile mais nous apprenons chaque jour. » Alors, si vous avez une envie irrésistible de gaufres, vous savez où aller !
Propos recueillis par Aina Zo Raberanto