Hanina : Délices à domicile
8 octobre 2024 // Sortir // 6373 vues // Nc : 177

Boss burger, royal burger, korean chicken burger, nouilles sautées, personnalisées, full crevettes… et bien d'autres délices vous attendent chez Hanina à Analamahintsy. Avec un service en ligne et une livraison à domicile, ces succulents plats croustillants sont le fruit du travail d'équipe du couple Fy et Ravaka. Leur devise : « À base d'amour et de passion ! »

Que proposez-vous ?
Fy : Disons que notre style culinaire est asiatique, notamment avec les nouilles, que j'ai étudiées pendant quatre ans. Nous tenons à offrir à nos clients des plats de qualité variant de 11 000 Ariary à 39 000 Ariary. En plus des commandes classiques, nous réalisons aussi des prestations pour des événements, qu'il s'agisse d'entreprises ou de réunions familiales. Pour les anniversaires, par exemple, nous proposons du full barbecue, sans oublier les gâteaux glacés. Cela fait maintenant deux ans que Hanina existe. L'idée de départ était simple : la plupart des gens préfèrent rester chez eux en famille pour déguster un bon plat, alors pourquoi ne pas leur préparer des plats savoureux et les leur livrer directement ? Avec Ravaka, nous cuisinons puis livrons nous-mêmes les plats partout. Au début, notre activité n'était pas stable, ce qui rendait difficile l'idée d'engager un livreur. C’est pourquoi nous avons choisi de tout faire nous-mêmes.

Le début de l'aventure ?
Ayant étudié le management hôtelier à l'INTH (Institut National de Tourisme et d'Hôtellerie), un domaine qui ne se focalisait pas uniquement sur la cuisine, nous avons tout de même été initiés à l'art culinaire durant notre formation. Depuis toujours, j’ai été passionné par la cuisine. Plus tard, avec Ravaka, nous avons décidé de développer cette passion ensemble. Nous avons alors réfléchi à ce que nous pourrions faire de concret pour avancer dans la vie. L'idée était de trouver une activité que nous pourrions gérer nous-mêmes. J’ai reçu plusieurs propositions d’hôtels qui m’offraient des postes, mais je n’étais pas à l’aise avec l’idée de travailler pour quelqu’un d’autre. C’est ainsi que l’entrepreneuriat s’est imposé à nous. Nous avons commencé avec seulement 20 000 Ariary, progressant petit à petit. Nos débuts étaient modestes : nous nous sommes lancés en proposant des tacos. Cependant, très vite, nous avons réalisé que les tacos étaient déjà largement disponibles partout. Le nom Hanina", qui signifie "nourriture" en malgache, nous est venu naturellement. Et ainsi, Hanina est né.

Des obstacles en chemin ?
Il y a eu une période où Hanina ne fonctionnait pas du tout. On a même envisagé d’ouvrir un point de vente physique, surtout parce que beaucoup de clients sur Facebook nous demandaient où nous trouver. Mais avec le temps, nos commandes ont explosé et aujourd'hui, on est toujours occupés. En moyenne, nous effectuons entre cinq et dix livraisons par jour.

Parfois, les commandes sont faites une par une, mais il arrive aussi que certains clients passent plusieurs commandes en une seule fois, par exemple cinq à la fois.

Comment planifiez-vous la cuisine et les livraisons ?
Nous recevons généralement les commandes un jour à l’avance. La préparation commence tôt le matin, vers 8 h, et se poursuit jusqu'à midi. Tout ce que nous cuisinons durant cette période est ensuite livré entre midi et 13 h. C'est notre routine. Parfois, certains clients souhaitent être livrés plus tard, par exemple vers 18 h. Dans ce cas, nous reprenons la cuisine à partir de 15 h, et les livraisons s’effectuent entre 17 h et 18 h. La livraison la plus éloignée que nous avons effectuée est à Iavoloha, je crois. Nous avons aussi des clients fidèles qui habitent à Itaosy et Ambatofotsy. Il arrive que certains nous demandent s'ils peuvent venir récupérer leur commande directement chez nous. Si c'est à Analamahintsy, nous les livrons gratuitement, sans frais supplémentaires.

Des projets ?
Cette année, nous prévoyons d’ouvrir un point de vente à Analamahintsy, sous forme de kiosque. Ce sera un espace où l'on pourra cuisiner directement sur place. L'idée est que ce kiosque soit démontable, afin que, si l’affaire fonctionne bien, nous puissions l’emporter pendant les périodes de vacances dans les provinces, comme à Foulpointe ou Majunga. Toutefois, les livraisons continueront comme d’habitude.

Propos recueillis par Cédric Ramandiamanana

Facebook : Hanina Analamahintsy
+261 33 58 408 80

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Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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