Game Movie Story - Je t’aime (vraiment)
23 avril 2025 // Media & Add-0n // 5712 vues // Nc : 183

Les jeux vidéo et le cinéma, ce n’est pas la plus grande histoire d’amour de l’humanité. Souvent motivé par l’appât du gain plus que par amour du matériau de base, des chefs-d’œuvre de ces deux arts ont encaissé pas mal de coups. Mais les sacrifices subis par certains n’ont pas été vains, puisque d’autres ont pu bénéficier de ces échecs pour que l’amour du média finisse finalement par l’emporter.

Super Mario Bros. Movie (2023)
Y a-t-il vraiment besoin de présenter cette licence ? Pour le coup, ils ont fait de la magie. Ce n’est pas la première fois que Mario tente une aventure au cinéma (désolé pour ceux qui voulaient oublier cette histoire). D’un live action totalement raté, nous sommes passés à un film d’animation. Et quelle animation ! Un univers haut en couleur, des références qui parlent autant aux nostalgiques qu’aux nouvelles générations, et un respect total de l’univers de Nintendo.

Résultat : plus de 1,3 milliard de dollars au box-office, faisant du film l’adaptation de jeu vidéo la plus rentable de l’histoire. Rien que ça.

Alien: Isolation (2014)
Est-ce qu’on peut citer une saga de science-fiction horrifique plus culte d’Alien ? On pensera ce qu’on veut des films les plus récents, mais les fans seront unanimes sur cette adaptation. Un respect absolu de l’ambiance du Alien de 1979, avec un gameplay basé sur la furtivité et la tension. L’IA du jeu est une sacrée innovation. Tout comme dans le film, le xénomorphe évolue. C’est une créature qui s’adapte aux actions du joueur.

Le passager indésirable agit en parfait prédateur pour savourer sa proie. Il y a un sentiment de frisson indescriptible à essayer de lui échapper, et le jeu retranscrit à merveille notre première expérience du film.

Detective Pikachu (2019)
Un énorme parti pris, c’est que le film n’a (presque) rien à voir avec le jeu vidéo. Nous avons eu droit à une histoire originale, loin de la quête pour être le meilleur dresseur et se battre sans répit. Un univers inédit, qui souffle un vent de fraîcheur sur une licence souvent critiquée pour son manque de renouvellement scénaristique, et qui permet de découvrir Pokémon sous un nouvel angle plus que bienvenu.

Et étonnamment, la modélisation des créatures de poche en CGI est très réussie, inscrivant ce film dans la liste des plus grandes réussites de la franchise. Accessoirement la souris électrique est doublée par Ryan Reynolds dans la version originale, ce qui est déjà une réussite en soi.

GoldenEye 007 (1997)
Adaptation du film éponyme, il présente un gameplay révolutionnaire pour l’époque, notamment en multijoueur. Nombre des éléments de jeu qu’on pense acquis aujourd’hui ne l’étaient pas nécessairement à l’époque. Et c’est GoldenEye qui a posé les bases de ce à quoi un FPS moderne doit ressembler. Son mode 4 joueurs en écran partagé est devenu légendaire, et on râle encore quand des studios décident de ne pas l’inclure dans les productions d’aujourd’hui.

Il y a eu un avant et après GoldenEye, et peu de jeux peuvent se vanter de dire pareil.

Eymeric Radilofe

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Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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Prise de vue : no comment® studio 
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Make up : Réalisé par Samchia 
Modèles : Lana, Judicaël, Catuchia, Faravavy, Tojo, Mitia, Santien, Mampionona 
Photos : Andriamparany Ranaivozanany

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