Eli Kiss « La vie ne se résume pas à la télé-réalité »
10 juillet 2024 // Musique // 9168 vues // Nc : 174

Eli Kiss, de son vrai nom Elisabeth, est une danseuse et chanteuse originaire de Fort-Dauphin. Impliquée dans le monde de la musique depuis un bout de temps, elle s’est également fait connaître en participant à l’émission de télé-réalité malgache « Story Island ».

Quel est ton parcours artistique ?
Je suis originaire de Fort-Dauphin, mais j’ai grandi à Betroka. J’ai étudié à Tana et à Diego. En réalité, je viens de partout ! Je parle toutes les langues malgaches. Quant à ma participation à Story Island, j’ai accepté, car je connais le producteur depuis 2014. On chantait ensemble, c’était un ami à la base. La danse est ma vocation, depuis mon plus jeune âge, il me suffit de regarder la télévision pour m’harmoniser instantanément avec le rythme. C’est dans le sang.

Quelques mots sur ta marque ?  
En ce moment, je me concentre sur la création de ma propre marque, iSS, tout en continuant à nourrir ma passion pour la musique. Je travaille en collaboration avec Rare Quality, une société de création avec laquelle j’ai déjà eu l’occasion de travailler. Ces projets ne sont pas dénués de défis, mais je progresse bien. Un de mes rêves est aussi de voyager à travers le monde.

Les projets ?
Pour être honnête, je n’ai jamais envisagé de participer à la saison 2 de Story Island. Je préfère rejoindre la télé-réalité MADA, où j’ai été invitée pour apporter de l’énergie au public. Cependant, je suis consciente des défis qui accompagnent mes ambitions. Si je suis trop absorbée par mon travail, je ne pourrai pas me diviser en deux. Le business est ma priorité. Et puis, la vie ne se résume pas à la télé-réalité ; il y a aussi la vraie vie qui nous attend.  Quant à l’éducation, elle est importante, mais dans le monde des affaires, les opportunités de réussite sont rapides. De plus, écouter les opinions de tout le monde n’est pas facile. Pour finir, je suis cool et gentille, mais je préfère ne pas être provoquée.

Propos recueillis par Cedric Ramandiamanana
Facebook : Eli Kiss
Contact : +261 32 86 772 25

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Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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