Ouvert en décembre 2020 dans le quartier d’Isoraka, La Petite Brasserie propose une ambiance de style brasserie. La cuisine est simple, traditionnelle et rustique. Les plats se préparent à deux avec les Chefs Rakotomamonjy Santatra et Nahinasoa Jean Fabrice.
Les chefs Santatra Rakotomamonjy et Jean Fabrice Nahinasoa sortent tous deux de l’INTH (Institut national du tourisme et de l’hôtellerie) et ont su développer des parcours d’exception en travaillant dans des établissements de renom.
Jean Fabrice Nahinasoa cultive son propre style et aime à en avant le poisson.
Au niveau de la pâtisserie, il a un faible pour toutes les préparations à base de mousse. « En plus des plats, je gère également toute l’équipe en cuisine. »
Santatra Rakotomamonjy est passionné de cuisine depuis 15 ans et s’est spécialisé dans la préparation des plats chauds, estimant que « Madagascar a la chance d’avoir de très bons produits à Madagascar et qu’il faut savoir en profiter ».
Présentez-nous votre style ?
Une cuisine simple qu’on espère efficace avec de gros efforts sur les prix.
Quels sont vos produits de prédilection ?
Nous nous adaptons en privilégiant les produits locaux et en respectant le système de circuit court.
Quels sont vos ingrédients récurrents dans vos plats ?
Les épices, les herbes, le beurre…
Quel plat vous rend coucou ?
Saucisse et tsaramaso (haricots) et le magret de canard.
Votre boisson préférée ?
Sans hésiter le vin, avec modération bien sûr !
À quelle fréquence modifiez-vous votre carte ?
La carte en elle-même ne change pas, mais nous avons de nouvelles suggestions chaque jour avec une entrée, deux plats au choix et un dessert.
Comment vous y prenez-vous pour créer vos plats ?
L’inspiration dépend des produits qu’on trouve sur les marchés, mais cela ne nous empêche pas de trouver des idées sur internet. Nous sommes sur une cuisine traditionnelle, donc les références sont nombreuses. Nous n’avons pas la prétention de créer mais plutôt de perpétuer les plats.
Votre actualité ?
Nous avons lancé le gâteau d’anniversaire et le repas d’anniversaire est offert ! Nous avons également les buffets tous les dimanches, par exemple le buffet campagnard, la choucroute garnie ou les moules frites. Une autre nouveauté, c’est la viande du jeudi avec un morceau de viande assez exceptionnel. Sans oublier le « Piano bar » ; nous avons la chance d’avoir un piano à queue installée sur la mezzanine qui s’anime les jeudis, vendredis et samedis.
Propos recueillis par Aina Zo Raberanto
Propositions gourmandes par Chefs Rakotomamonjy Santatra & Nahinasoa Jean Fabrice de La Petite Brasserie
Recettes du mois
Ingrédients
Filet de poisson
Oignons
Pleurotes
Fond de fruits de mer
Vin blanc
Ail
Sel
Beurre
Poivre
Crème
Préparation
Macérer le poisson avec le sel, l’ail et le poivre. Ensuite le faire poêler dans du beurre et rajouter un fond de fruits de mer. Terminer avec un peu de crème pour apporter du goût. Dans une autre poêle, faire sauter les oignons et les pleurotes, toujours avec du beurre jusqu’à ce qu’ils deviennent dorés. Enfin, déglacer avec du vin blanc.
De l’époque des royaumes à l’ère républicaine, Madagascar raconte son parcours économique à travers une exposition inédite. Organisée par FTHM Consult...
Il fut un temps — pas si lointain — où le cinéma malgache était timide, réduit à quelques projections confidentielles et à des moyens de fortune. Depuis un certain temps – ironie du sort ou simple justice poétique – ce sont nos films qui s’invitent sur les écrans du monde et des festivals sur les cinq continents. Felana Rajaonarivelo, Kuro Mi qui ont été récemment primés dans des festivals internationaux. Avec cette nouvelle génération de cinéaste, Madagascar rafle les prix et, surtout, les regards.
Il fut une époque où parler de « cinéma malgache » provoquait un sourire poli, celui qu’on réserve aux rêves un peu fous. D’autres se moquaient ouvertement de ces productions de niveau abécédaire. Désormais, ces points de vue moqueurs s’effacent pour laisser place à l’admiration. Les images sont plus nettes, les scénarios plus affûtés, les voix plus assurées. On sent cette montée en gamme, cette fierté tranquille d’un art qui prend enfin confiance en lui. Et c’est beau à voir — comme une pellicule qu’on aurait enfin sortie du grenier pour la projeter au grand jour.
Certes, des défis restent à relever, notamment en matière d’infrastructures, de financements, de formation… mais le vent tourne. Et ce vent-là sent la créativité, la sueur, et un peu de ce grain de folie propre à nos conteurs. La Grande-île ne veut plus être simple figurant dans l’histoire du septième art. Madagascar s’installe, doucement mais sûrement, dans le rôle principal. Au fond, ce renouveau n’est pas qu’un phénomène culturel. C’est une déclaration : ici aussi, on sait raconter. Et mieux encore, le faire rêver.
Randonnée du CASM
Randonnée du Club des Amateurs de Scooters de Madagascar - CASM - à Behenjy, le 17 octobre.
