César Sarron : L'électro-Chat noir !
7 septembre 2024 // Loisirs & J’ai essayé // 5198 vues // Nc : 176

Dans le monde dynamique de la mécatronique, César Sarron a réalisé son rêve en concevant sa propre moto électrique, la SARRON C21 ou le « Sakamainty ». À travers ses projets et ses rencontres avec d'autres passionnés de moto, il partage les défis et les innovations qui jalonnent son parcours, offrant un aperçu captivant de son aventure dans ce domaine en pleine évolution.

Depuis son enfance, Sarron nourrit une passion profonde pour le monde de la mécanique. Il a ensuite étudié le génie mécanique avec l'intention initiale de créer une voiture électrique. Cependant, ses fréquents allers-retours à Antsirabe pour voir ses parents, dans le but de réduire ses dépenses, ont «réveillé » une nouvelle idée : celle de construire une moto électrique. « J'ai toujours aimé les deux-roues et malgré les devis et tout pour la création d'une moto de A à Z, je me devais de trouver un travail fixe pour pouvoir financer mon projet en réinvestissant une partie de mon salaire » raconte-t-il. Ainsi, petit à petit, il a donné vie à sa propre moto : la SARRON C21, surnommée « Sakamainty » (chat noir). Le design est inspiré d'un chat noir aperçu à Antsirabe, et C21 marque son lancement en 2021. Équipée d'un moteur de 48V, 1000W (1 ch), elle offre une autonomie de 100 km et une vitesse maximale de 70 km/h. « Lors de sa conception, j'ai rencontré des problèmes de calcul liés au rapport poids-puissance. J'ai donc dû repartir de zéro, et je n'étais pas non plus satisfait du design initial » poursuit Sarron. Malgré tout, il considère le « Sakamainty » comme la moto de ses rêves, bien que son perfectionnisme ne lui permette pas encore d’être totalement satisfait de sa création.

À travers sa page, Sarron partage divers contenus qui permettent à ses abonnés d'explorer le monde de la mécatronique. « Un moment, j'ai créé une trottinette électrique, et j'ai montré aux abonnés la conception de celle-ci de A à Z, tout en leur demandant leur avis » explique-t-il. Il s'engage également à rencontrer d'autres passionnés de moto pour partager leurs histoires fascinantes en présentant leurs portraits. Un autre concept de sa page consiste à mettre en lumière de magnifiques motos et leurs propriétaires, tout en partageant des vidéos humoristiques liées à l'univers des deux-roues.

En revanche, se lancer dans des projets de mécatronique n'est jamais une tâche facile. César Sarron souligne que le financement reste l'un des principaux défis auxquels il fait face. « Je suis quelqu'un de très perfectionniste, et je ne fais jamais les choses à moitié, surtout quand il s'agit d'acheter des matériaux. C'est pourquoi je fais le choix d'importer des pièces de l'étranger » confie-t-il. Et puis, il n'a pas encore franchi le cap du commerce pour permettre aux intéressés d'acheter des motos similaires à la sienne. « Certaines personnes m'ont déjà proposé de créer des motos similaires, mais c'est difficile, car je dois encore tout financer moi-même. Étant donné que je travaille en parallèle, je ne peux pas encore me lancer dans la production en série » ajoute-t-il. Malgré ces défis, Sarron reste ouvert à toute collaboration et espère développer davantage son projet pour créer une série de motos électriques et bien plus encore.

S'il y a un conseil que Sarron tient à partager, c'est l'importance de la prudence. « L'alcool et la moto ne vont pas du tout ensemble », souligne-t-il. Il ajoute que cultiver une passion et la partager avec d'autres qui ressentent la même chose est l'une des plus belles expériences de la vie. Sarron envisage plusieurs projets pour l'avenir, dont le développement d'un nouveau modèle, la C25, prévu pour 2025. « J'aime échanger avec ceux qui partagent ma passion, qu'ils soient ingénieurs, mécaniciens, ou simplement curieux d'apprendre. Je suis donc ouvert aux investisseurs et à ceux qui souhaitent en savoir plus sur ce que je fais. »

Cédric Ramandiamanana

Facebook : Sarron
Contact : +261 34 07 679 05

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Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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