CD mieux avant ?
10 juillet 2020 // Media & Add-0n // 7074 vues // Nc : 126

Les grandes maisons du jeu vidéo ne perdent pas le nord, même en plein confinement. Avec 75 % de remise sur les magasins en ligne, la solution du moment est de faire chauffer la carte bleue sur les plateformes dématérialisées. Exit le CD ?

Si internet est encore loin d’être démocratisé à Madagascar, il nous est toujours possible d’avoir accès à un service minimum pour les jeux en ligne, particulièrement sur PC et mobile. Des jeux théoriquement sans durée de vie, puisqu’ils ont peu (ou pas) de scénario pour la plupart et qu’ils ne reposent pas sur le fait de terminer une quelconque campagne pour être achevés. Au contraire, leur histoire est souvent secondaire et n’a pas besoin d’être comprise pour qu’ils soient appréciés. League of Legends, par exemple, possède un « lore » (univers fictionnel ne constituant pas l’intrigue principale du jeu) extrêmement riche, mais totalement dispensable. Ce type de jeu est le plus souvent disponible en téléchargement, et ne nécessite pas d’avoir un quelconque support physique, que ce soit un disque Blu-ray ou une cartouche. Bon nombre de joueurs arrivent à s’en contenter, certains ne jouant que de cette manière.

L’un pourrait dire que la saturation des serveurs d’un jeu exclusivement en ligne comme Clash of Clans n’a rien à voir la perte d’intérêt envers les disques. Ce n’est pas faux, mais d’autres événements entrent aussi dans l’équation. Notamment le fait que la boutique en ligne de la Nintendo Switch a crashé en début mars, lorsque les pays du Nord ont annoncé tour à tour l’interdiction de sortie. La nostalgie et le désir de possession physique font ainsi partis des rares arguments empêchant la digitalisation complète, bien loin d’un point de vue purement utilitaire. De plus, si on raisonne en termes économiques (toujours avec des remises inégalables sur le marché légal et supervisé directement par la maison mère), difficile de ne pas signer pour dire adieu à nos vieilles boîtes. Et puis, il faut le dire, la dématérialisation du jeu vidéo nous sauve de la monotonie de se contenter de ce qu’on a une fois enfermés chez nous.

Propos recueillis par  Eymeric Radilofe

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Shows devant !

Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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Prise de vue : no comment® studio 
Collaborations : Tanossi – Via Milano mg – HAYA Madagascar - Akomba Garment MG 
Make up : Réalisé par Samchia 
Modèles : Lana, Judicaël, Catuchia, Faravavy, Tojo, Mitia, Santien, Mampionona 
Photos : Andriamparany Ranaivozanany

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