Bookstagrams et Booktoks : e-salons littéraires
12 avril 2025 // Littérature // 4985 vues // Nc : 183

Le hashtag #malagasybookstagram cumule presque mille publications sur les réseaux sociaux : de nombreux créateurs de contenu/fans de lecture avec chacun leur univers. Leur mission commune ? Offrir un espace d’échanges avec d’autres passionnés. Au-delà de la mise en scène des livres pour l’esthétique, leurs retours de lecture et leur curation affûtée créent un nouveau à l’objet livre et à la littérature.

À la différence des salons littéraires traditionnels, où l’on discute surtout des livres pour leur contenu, dans les communautés Bookstagram et BookTok, on les apprécie avant tout pour leurs couvertures, à défaut de les juger.

©photo : Book Diary

Il suffit de parcourir des comptes comme LiaBrary, book. iverse ou Book Diary pour voir avec quel soin les livres sont présentés. C’est toute une scénographie : bibliothèques aux palettes de couleurs soigneusement agencées, couvertures chatoyantes entourées de fleurs, objets de décoration ou même pâtisseries assorties. À un moment où le format digital séduit les pragmatiques, les bookstagrammeurs mettent l’accent sur la beauté du livre en tant qu’objet.

Hors des cercles littéraires officiels, les bookstagrameurs profitent d’une plus grande liberté, tant dans le choix des livres qu’ils (et majoritairement elles) abordent que dans leur façon de les commenter. Représentant cette approche, le compte Bookstagram of Karen a récemment mis en avant le roman #ZaKoa de Hary Rabary, finaliste du Prix Orange du Livre en Afrique et présélectionné pour le Prix Senghor du premier roman 2024.

En parallèle de ces œuvres littéraires, la bookstagrameuse partage aussi des livres de loisir, preuve de la diversité et de la liberté de cette communauté dans son contenu. D’ailleurs, ceux qui partagent le même univers se rassemblent souvent dans des book clubs. C’est le cas de Mots et Merveilles, un club cofondé par des bookstagrameuses, illustrant l’essor de ces plateformes dédiées aux passionnés de lecture. Phénomène à suivre de près.

Mpihary Razafindrabezandrina

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Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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Prise de vue : no comment® studio 
Collaborations : Tanossi – Via Milano mg – HAYA Madagascar - Akomba Garment MG 
Make up : Réalisé par Samchia 
Modèles : Lana, Judicaël, Catuchia, Faravavy, Tojo, Mitia, Santien, Mampionona 
Photos : Andriamparany Ranaivozanany

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