Board Game Arena : le bon vieux jeu de société reprend du galon
9 mai 2022 // Media & Add-0n // 6572 vues // Nc : 148

Ce mois-ci, nous sortons du domaine des jeux vidéo, tout en y gardant un orteil. On va s’intéresser à ceux qui ont tout démarré et continuent à se moderniser : les jeux de société.

La genèse des jeux de société démarre bien avant l’an 0 de notre ère. Mais il faut attendre le milieu des années 1990 pour voir ce qu’on appelle aujourd’hui les « nouveaux classiques », loin de l’affront que constitue le Monopoly, que nous connaissons tous. Car oui, les jeux de société ne limitent pas à chercher la rue la Paix ! Pour peu qu’on s’y attarde, on pénètre dans un monde dont les frontières ne sont limitées que par l’imagination de ses créateurs. Qu’on parle des désormais cultes 7 Wonders et Takenoko, ou des plus récents et non moins excellents Les Ruines Perdues de Narak et la série des Welcome to…, les auteurs ont su détruire les idées préconçues des jeux physiques pour nous apporter des propositions toujours plus innovantes. Et si le prix d’un jeu en boîte peut être une barrière pour certains, n’oublions pas qu’on est ici sur Add-on. On parle avant tout de jeux vidéo. Mais on ne va pas s’attarder sur des portages type Uno sur la Nintendo Switch. Nous sommes là pour (re)découvrir Board Game Arena, la plateforme en ligne qui héberge près de 300 jeux de société différents.

Si BGA (comme l’appellent les intimes) existe depuis 2010, cet hébergeur n’a été réellement mis en lumière qu’en 2019, avec la pandémie mondiale de la covid-19. Et pour cause ! Le marché du jeu de société a littéralement explosé, les familles ou amis ayant à nouveau pris goût à rester ensemble dans une même pièce. Et avec BGA, ces mêmes groupes pouvaient, à distance, faire découvrir leur passion à des proches, parfois gratuitement. « Parfois », puisque certains jeux sont accessibles avec un compte gratuit, là où d’autres nécessitent un abonnement premium. À noter que dans une session organisée à plusieurs, il suffit qu’un seul d’entre vous ait un compte premium pour pouvoir bénéficier du catalogue éponyme. Et si les préjugés vous font penser que les meilleurs jeux sont ceux qui nécessitent de payer, détrompez-vous. Les Ruines Perdues de Narak, jeu récent nominé au Spiel des Jahres et à l’As d’Or (l’équivalent des Oscars pour les jeux de société), fait partie des nombreuses pépites disponibles pour tous.

Il ne s’agit pas ici de noter BGA, puisque ce n’est pas un jeu en soi, mais de louer le service qu’il offre. Et BGA, c’est quand même plus de cinq millions d’utilisateurs à travers le monde, pour des centaines de jeux accessibles via le navigateur. Car oui, aucune installation de logiciel n’est demandée ! C’est aussi des tournois de jeux de société pour les plus compétitifs d’entre nous, et reconnue par la profession, puisque que la grande maison qu’est Asmodée a jeté son dévolu sur le site en 2021. Et pour ceux qui ont besoin de faire un benchmark, c’est enfin un excellent outil pour tester un jeu avant de l’acheter en physique (s’il est disponible dans le catalogue). Petite note, BGA est disponible dans plusieurs langues, dont le français.


Eymeric Radilofe

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Il fut un temps — pas si lointain — où le cinéma malgache était timide, réduit à quelques projections confidentielles et à des moyens de fortune. Depuis un certain temps – ironie du sort ou simple justice poétique – ce sont nos films qui s’invitent sur les écrans du monde et des festivals sur les cinq continents. Felana Rajaonarivelo, Kuro Mi qui ont été récemment primés dans des festivals internationaux. Avec cette nouvelle génération de cinéaste, Madagascar rafle les prix et, surtout, les regards.
Il fut une époque où parler de « cinéma malgache » provoquait un sourire poli, celui qu’on réserve aux rêves un peu fous. D’autres se moquaient ouvertement de ces productions de niveau abécédaire. Désormais, ces points de vue moqueurs s’effacent pour laisser place à l’admiration. Les images sont plus nettes, les scénarios plus affûtés, les voix plus assurées. On sent cette montée en gamme, cette fierté tranquille d’un art qui prend enfin confiance en lui. Et c’est beau à voir — comme une pellicule qu’on aurait enfin sortie du grenier pour la projeter au grand jour.
Certes, des défis restent à relever, notamment en matière d’infrastructures, de financements, de formation… mais le vent tourne. Et ce vent-là sent la créativité, la sueur, et un peu de ce grain de folie propre à nos conteurs. La Grande-île ne veut plus être simple figurant dans l’histoire du septième art. Madagascar s’installe, doucement mais sûrement, dans le rôle principal. Au fond, ce renouveau n’est pas qu’un phénomène culturel. C’est une déclaration : ici aussi, on sait raconter. Et mieux encore, le faire rêver.

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