Olivia Bourgois : Artiste psychédélique
3 mai 2022 // Arts Plastiques // 4650 vues // Nc : 148

Elle a remporté la deuxième place de la 6ème édition du prix d’art contemporain Paritana. Olivia Bourgois est une jeune artiste qui aime inventer son propre univers, assez psychédélique. Pour sa première exposition solo prévue pour le mois de décembre prochain, elle travaille sur une installation d’un nouvel environnement où le public ne sera pas uniquement un simple visiteur mais surtout un acteur. « Pour moi, l’idéal, c’est de jouer sur les cinq sens. L’année dernière, j’ai perdu l’odorat à cause du covid et je ne le retrouve plus totalement. Je ne sens que deux odeurs : celle du cyprès et une odeur forte que je ne peux décrire. Je voudrais développer cela dans ce projet et voir comment un citoyen lamba perçoit ses cinq sens. » Olivia Bourgois a commencé par le théâtre et le cirque avant de se tourner vers le dessin et le tuftage, une technique qui consiste à réaliser des tapis en utilisant des fils à l’aide d’un pistolet à brins ou d’un poinçon.  

« Je ne dirais pas que je sais dessiner parce que cela relève de la technique et d’être très précis. Mais je dessine à mon façon en exploitant mon imaginaire. Je m’inspire beaucoup des dessins animés. Je réalise des paysages, surtout des fleurs que j’invente avec pleines de couleurs. » C’est en plein confinement qu’elle commence à projeter des néons sur ses dessins, à jouer avec la lumière pour apporter de la vie et du mouvement. « Pour le dessin, j’ai commencé par les murs de ma chambre. Mais il fallait trouver d’autres supports, donc j’ai utilisé du carton, des boîtes de conserves… Des choses qui sont facilement à porter de main. Dans la famille, nous aimons tout ce qui touche au recyclage et tout récemment, j’ai appris que mon grand-père peignait, à ses heures perdues, sur du carton. Cela fait aussi partie de ma démarche, qu’on peut faire de l’art, peu importe nos moyens. »


Aina Zo Raberanto

4 éléments
Feutre, peinture sur papier dessin - cadre
55 x 43 cm
Visage sans nom Punch needle
Fil de borderie - 30 cm de diamètre
Les âmes heureuses
Acrylique sur toile
60 x 50 cm
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Shows devant !

Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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Prise de vue : no comment® studio 
Collaborations : Tanossi – Via Milano mg – HAYA Madagascar - Akomba Garment MG 
Make up : Réalisé par Samchia 
Modèles : Lana, Judicaël, Catuchia, Faravavy, Tojo, Mitia, Santien, Mampionona 
Photos : Andriamparany Ranaivozanany

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