Culte : ils y croient aussi dur que le Fer 4
26 février 2024 // Media & Add-0n // 6387 vues // Nc : 169

La sainte trinité Sony-Microsoft-Nintendo n’est pas le seul culte qu’on peut voir dans le domaine du jeu vidéo. En fait, le concept de foi a souvent été utilisé pour justifier l’existence de factions, et expliquer leurs actions et les conflits faisant tourner le scénario. Pas de polémique ici, nous allons juste explorer ensemble certains des cultes les plus marquants du jeu vidéo, et qui ont souvent été des outils de dénonciation pour les créateurs.

Happy Happyists
Les plus heureux des heureux. Deux choses en tête quand on entend ce nom. Soit on se dit qu’ils sont vraiment heureux, soit on se demande ce qui cloche pour qu’ils s’appellent comme ça. Culte totalement obsédé par le bleu dans le jeu Earthbound, leur amour de cette couleur transparaît partout, de leurs vêtements jusqu’aux bâtiments, et même avec la petite chanson « blue ».

Leur objectif, repeindre le monde entier en bleu. Absolument tout sur Terre doit être bleu. Au premier abord inoffensif, ils n’hésitent pourtant pas être violent pour diverses raisons, comme le fait d’attaquer ceux qui refusent defaire une donation. Le leader du culte, Mr Carpainter (joli jeu de mot), possède des pouvoirs psychiques. Le twist est qu’il est lui-même sous l’influence d’un alien lui dictant ses actions. On peut alors se demander àquel moment un alien se dit « tiens, ça serait bien que le monde soit tout en bleu ».

The Project at Eden's Gate
Far Cry, c’est une longue saga de violence et de tragédie. Mais l’épisode 5 occupe une place particulière du fait de son ambiance.
L’Amérique profonde de notre époque, dans une ville fictive, avec un culte dirigé par un certain Joseph Seed, se voyant comme choisi par Dieu pour défendre sa communauté contre les catastrophes mondiales.

On voit des civils quisemblent totalement dé- voués à leur guru, mais sont en fait sous l’influence d’une drogue. Et toute résistance au produit est bien sûr punie de mort. Il va sans dire que les étrangers au groupe ne sont pas les bienvenus, et encore moins ceux qui sont dissidents. Le culte contrôle toute la région, et dispose même d’engins de guerre. On ne spoilera pas la fin du jeu, mais disons que tout est une question de point de vue, et quela fin ne justifie pas toujours les moyens.

Los Iluminados
Resident Evil 4 est un épisode culte (l’autre définition) dans la saga éponyme. Il a défini l’avenir de la franchise, que ce soit en termes d’ambiance ou de gameplay. Et l’un des éléments les plus marquants du jeu, c’est son antagoniste. La série nous avait habitué à lutter contre l’entreprise pharmaceutique Umbrella Corporation.

Le 4e épisode introduit un adversaire inédit, en la personne d’Osmund Saddler, à la tête d’un culte espagnol, se présentant comme les successeurs d’une croyance vieille de plusieurs milliers d’années. Les membres possèdent des lieux de prières, des chants, et tout ce qui va avec. Mais la secte et son prétendu héritage sont en fait une invention de son chef, afin d’utiliser la crédulité des pauvres villageois pour tester les fameux parasites Las Plagas, et en faire des sujets totalement soumis à son contrôle. L’influence de ce groupe n’est pas à sous-estimée, puisqu’il possède sa propre milice avec un équipement militaire de pointe. Comme quoi, il y a toujours quelque chose derrière.

Propos recueillis par Eymeric Radilofe

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Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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Make up : Réalisé par Samchia 
Modèles : Lana, Judicaël, Catuchia, Faravavy, Tojo, Mitia, Santien, Mampionona 
Photos : Andriamparany Ranaivozanany

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