Aina Razafindrazaka du Nectar d’Ici et d’Ailleurs
6 avril 2021 // Gastronomie // 4995 vues // Nc : 135

Situé à Tsaralalana, en plein centre-ville dans l’enceinte de l’Hôtel Mirador, le restaurant Nectar d’Ici et d’Ailleurs propose un voyage culinaire entre les plats locaux et la cuisine du monde, sous la houlette d’Aina Razafindrazaka.

Tombée toute petite dans la restauration, Aina Razafindrazaka a eu l’occasion d’exercer tous les métiers liés à cette activité. « J’ai occupé tous les postes du restaurant Nect’art de mes grands-parents puis de mes parents. » Autodidacte, elle se passionne pour la cuisine, le plus souvent en voyageant, grâce à son mari styliste. « J’ai eu l’opportunité de goûter à divers plats dans différents pays avec différentes cultures. En reproduisant des plats que j’ai aimés, j’apporte ma touche personnelle. Mes enfants et mon mari ont toujours l’impression de voyager. Ce sont encore eux qui m’ont poussée à ouvrir mon restaurant. »

Présentez-nous votre style ?
Faire voyager les clients avec des goûts marquants qui appellent aux souvenirs. Toujours frais et   bon pour la santé.

Quels sont vos produits de prédilection ?
Le fromage en général comme le roquefort, mais aussi les épices.

Quels sont les ingrédients récurrents dans vos plats ?
La citronnelle, le combava et la menthe.

Quel plat vous rend « coucou » ?
Sans hésiter, les sushis !

Votre boisson préférée ?
Le jus de sakoa (geville)

À quelle fréquence modifiez-vous votre carte ?
Tous les semestres mais cela dépend de l’attente des clients, et des suggestions tous les jours avec les produits du moment.

Comment vous y prenez-vous pour créer vos plats ?
Je commence ma journée en faisant le tour des étals au marché. Je m’inspire de tous les produits frais et de saison. Une fois en cuisine, je prends une base (viande, poisson…), je fais des associations et teste des épices qui accompagnent au mieux le plat. Tous les aliments que je n’aimais pas avant (carotte, aubergine), j’ai appris à les aimer en les cuisinant à ma sauce.

Votre actualité ?
Tous les vendredis, à partir de 16 heures, nous proposons un afterwork avec des plats à partager (grillades, pizzas et autres tapas). Sinon nous sommes ouverts du lundi au samedi de 7 heures à 21 heures.

Propositions gourmandes par Aina Razafindrazaka du Nectar d’Ici et d’Ailleurs

Salade de pastèque au vinaigre balsamique, roquette et fromage frais au basilic
Varanga manara-molotra sy ravim-boatavo (feuilles de citrouille)
Fruits de mer à la sauce coco thaïe
Verrine fraîcheur framboise

Recettes du mois

Ingrédients
4 feuilles de cœur de laitue
2 carotte
1 concombre
Quelques feuilles de coriandre, menthe et basilic thaï
Graines de sésame noir
Cacahuète en poudre
1 c-à-c de poudre de cacahuète
1 Piment
1 oignon rouge
2 cuillères à soupe de vinaigre de riz
½ cuillère à soupe de gingembre râpé
1 c-à-c d’uile d’olive, sel, sucre
Citron

Préparation
Faire une chiffonnade avec le cœur de laitue puis réserver. Faire des tagliatelles avec les carottes et le concombre (un économe fera l’affaire). Hacher les feuilles de menthe, de coriandre et de basilic. Tailler finement le piment (sans les pépins) puis mélanger le tout. Torréfier légèrement les graines de sésame noir. Préparer la vinaigrette en mélangeant le sucre ou le miel avec le vinaigre et l’huile d’olive. Ajouter une pincée de sel et du gingembre râpé. Mélanger toute la préparation avec la vinaigrette puis dresser. Saupoudrer l’ensemble de poudre de cacahuète et de sésame noir. Accompagner le plat d’un demi-citron.  Cette salade accompagne aussi bien la viande que le poisson.


Propos recueillis par Aina Zo Raberanto

Laisser un commentaire
no comment
no comment - Cinéma : Madagascar entre dans l'histoire

Lire

9 décembre 2025

Cinéma : Madagascar entre dans l'histoire

Disco Afrika, réalisé par Luck Razanajaona, devient le premier film malgache soumis aux 98ᵉ Oscars dans la catégorie Meilleur film international, aprè...

Edito
no comment - Shows devant !

Lire le magazine

Shows devant !

Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

No comment Tv

Making of shooting mode – Novembre 2025 – NC 190

Retrouvez le making of shooting mode du 𝗻𝗼 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁® magazine, édition novembre 2025 - NC 190
Prise de vue : no comment® studio 
Collaborations : Tanossi – Via Milano mg – HAYA Madagascar - Akomba Garment MG 
Make up : Réalisé par Samchia 
Modèles : Lana, Judicaël, Catuchia, Faravavy, Tojo, Mitia, Santien, Mampionona 
Photos : Andriamparany Ranaivozanany

Focus

November Numérique

November Numérique à l'IFM

no comment - November Numérique

Voir