Jeux de cartes : la bonne pioche de l’année
10 mars 2022 // Media & Add-0n // 6873 vues // Nc : 146

La pandémie a donné un gros coup de marteau aux jeux de cartes physiques, surtout au niveau compétitif. À l’inverse, les versions dématérialisées ont connu un regain de popularité, confinement oblige. Les ténors du genre.

Magic The Gathering : Arena
Impossible de parler de simulation de jeu de cartes en ligne, sans parler du papa de la grande famille. Celui qui, en 1993, a pour ainsi dire mixé les concepts de cartes à collectionner et de cartes à jouer. Créé par le légendaire professeur de maths Richard Garfield, Magic The Gathering a connu plusieurs itérations sur consoles et PC. Aujourd’hui, le Magic Online de 2002 est toujours populaire dans la partie compétitive de la communauté, mais c’est définitivement Magic Arena, sorti en 2018, qui est la figure de proue de ce que nombreux considèrent comme le meilleur jeu de cartes de tous les temps. À la fin 2021, Wizards of the Coast décide de lancer le mode « Alchimie » qui marque une séparation claire avec le papier, avec des cartes digital-only, et des modes qui lui sont propres. Arena possède une diversité de formats comme aucun autre jeu, et sa plus grande force réside dans le riche contenu qu’il propose.

Yu-Gi-Oh ! Master Duel
Avec cette simulation attendue comme le Saint Graal par les fans de la licence depuis des années, Konami a fait un pari énorme. Au lieu de suivre les extensions du jeu de cartes physique comme l’avait fait Magic Arena à sa sortie, Master Duel possède ses propres extensions, avec un système de magasin mettant en avant les archétypes plutôt que l’extension elle-même. La différence est que le jeu est plus intuitif que la concurrence dans la construction d’une collection et d’un deck, puisqu’il est plus facile pour les joueurs free-to-play de se concentrer sur un but précis lorsqu’ils débutent, au lieu de se retrouver avec des paquets de cartes fourre-tout. Avec un système généreux en récompenses, nous avons le jeu le plus F2P-friendly à son lancement, et qui permet à tout un chacun d’avoir rapidement les ressources pour monter dans les hauts rangs du classement. Son plus grand défaut : un tour peut durer plusieurs minutes à lui tout seul, et empêche donc les parties rapides dans les courts trajets de bus.

Hearthstone
Beaucoup d’anciens joueurs, occasionnels ou compétitifs, ont quitté le jeu au fil des années. Les raisons en sont multiples, mais l’une des principales est la direction qu’a prise Blizzard. Si on peut reprocher à Master Duel ses tours à rallonge, Hearthstone a pris le parti de faire évoluer le gameplay pour proposer des parties plus courtes, d’une dizaine de minutes maximum dans la majorité des cas. Concrètement, c’est le style de jeu beaucoup plus agressif qui prime, ce qui déplaît aux joueurs préférant le contrôle et prendre leur temps. Malgré la rogne d’une partie de la communauté, il n’empêche que le jeu de cartes basé sur l’univers de Warcraft reste toujours le jeu digital de son genre le plus joué et le plus suivi au monde. Sorti en 2014, il en a connu des vertes et des pas mûres, et la lassitude a gagné nombre de joueurs de la première heure. Mais les modes qui sont devenus des jeux dans le jeu, et en particulier « Champs de Bataille », lui ont donné un second souffle.


Eymeric Radilofe

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Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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Prise de vue : no comment® studio 
Collaborations : Tanossi – Via Milano mg – HAYA Madagascar - Akomba Garment MG 
Make up : Réalisé par Samchia 
Modèles : Lana, Judicaël, Catuchia, Faravavy, Tojo, Mitia, Santien, Mampionona 
Photos : Andriamparany Ranaivozanany

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