Huo Cuisine : Comme au Japon
16 novembre 2024 // Sortir // 4687 vues // Nc : 178

Pas besoin de prendre l’avion pour manger réellement japonais. Chez Huo Cuisine à Ivandry, à la décoration typiquement japonaise, Huo Bianca reproduit les goûts de la cuisine traditionnelle japonaise.

Un resto japonais à Tana ?
Quand j’étudiais en Chine, nous mangions des ramen dans des restaurants japonais le weekend. Une fois sur Mada, je ne trouvais pas les vrais ramen japonais ou bien ça coûtait cher. Je me suis dit : ce serait dommage de ne pas trouver ce goût authentique ici. Alors, j’ai fait des recherches, acheté des ingrédients, et ça fait deux ans que nous livrons. Puis, on a ouvert ce restaurant suite à la demande des clients, c’est un pur hasard si on se trouve près de l’ambassade du Japon.

Comment vous gardez ce goût authentique ?
Je fais venir les ingrédients du Japon pour garder ce goût authentique, sinon je me ferai flinguer par les vrais Japonais. Il y a des choses qu’on ne trouve pas ici, comme le saké japonais, les algues, des sauces…C’est pour ça que mes plats coûtent un peu plus cher que les autres, mais j’essaie toujours de garder un prix abordable.

Les stars du menu ?
La cuisine japonaise ne se résume pas aux sushis. J’ai commencé avec le ramen tonkutsu, suite aux différentes des clients, j’ai fait des recherches pour diversifier et proposer différents ramen. C’est le bouillon qui fait un bon ramen, Et les nouilles d’un vrai ramen japonais ne sont pas molles, d’ailleurs c’est fait maison, tout comme la garniture et le bouillon. On a aussi le fluffy cheesecake, un gâteau au fromage soufflé qui nécessite deux jours de préparation.

Des retours de clients alléchants…
Beaucoup de clients malgaches qui ont déjà mangé dans des restaurants japonais en France disent qu’ils ont retrouvé le même goût. Ceux de l’ambassade du Japon retrouvent les mêmes goûts que les ramen au Japon. Deux clients, dont le blogueur Tiakaly, affirment même que notre takoyaki est meilleur. Et nous avons même des habitués, des diplomates de l’ambassade japonaise et américaine, ceux de l’ambassade de Chine qui commencent à venir.

Et bien sûr, une déco japonaise ?
Il y a beaucoup de chats dans la décoration. Dans la culture asiatique, les chats appellent les clients. Il y a aussi des écritures concernant l’accomplissement et le succès au travail. Il y a aussi les fleurs de cerisiers japonais, les sakuras, chez eux au printemps, c’est la saison des pique-niques à l’extérieur, ça rappelle que c’est le Japon. Et le rouge, chez les Chinois cette couleur signifie le bonheur, on la retrouve sur notre logo. Côté service, les Japonais ils n’aiment pas qu’on les regarde manger, c’est pareil en Chine. Je veux garder la même intimité : ils appellent juste le serveur avec un beeper quand ils ont besoin de lui. De cette façon, les clients ne se sentent pas épiés et mal à l’aise. Les gens sont contents car ils n’ont pas besoin d’appeler les serveurs à haute voix, il suffit d’appuyer sur un bouton.

La prochaine nouveauté ?
J’ai acheté une recette de canard à la pékinoise. En fait, je cuisine ce que j’aime, mais je me suis spécialisé en cuisine japonaise car les gens adorent ça. Le canard à la pékinoise se prépare pendant deux jours avec des plantes médicinales.

Propos recueillis par Mpihary Razafindrabezandrina

Téléphone : 038 44 481 56
Instagram : Huo Cuisine

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Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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