Grizzlee Steackhouse : Effet bœuf !
9 décembre 2021 // Sortir // 4683 vues // Nc : 143

Entre une bonne entrecôte grillée ou une belle paire de cuisses de poulets grillées, chez Grizzlee Steackhouse à Isoraka on ne rigole pas avec la viande. Elle est tendre, savoureuse, généreuse… Un restaurant viandard où même les végans se régalent, c’est dire !

Comme son nom l’indique, chez Grizzlee Steackhouse, la bidoche est la star du menu. Une grosse pièce de bœuf de 400 g minimum annonce fièrement la couleur. « Quand on entre chez nous, on oublie le régime », se marre Lee, le propriétaire des lieux. Avec sa femme et son frère, ils ont décidé de reprendre, il y a trois mois, ce concept de steackhouse ou restaurant à viande, très en vogue aux États-Unis. Pour la minute culture, le premier restaurant de genre avec bœuf grillé obligé mais aussi porc, agneau, volailles, gibier tous azimuts, a été créé à New York au milieu du XIXème siècle, dans le quartier des bouchers à Old Homestead. « Depuis l’adolescence, je rêvais d’avoir un restaurant où l’on ne servirait que de la viande et des frites. »

Au menu donc, du zébu, du porc, du poulet mais aussi des fruits de mer. Les portions sont généreuses car « quitte à manger, autant y aller à fond », fait valoir le patron. « Même si ce sont des plats pour une personne, nous doublons les portions. Deux cuisses de poulet au lieu d’une, ça fait la différence ! » Et pour émoustiller les clients, rien de mieux que jouer sur les intitulés. Ainsi l’« entregôde » est une entrecôte de zébu marinée et grillée, les « brogèdes », des brochettes de zébu XL taillées dans le filet avec une cuisson au choix, les « gouizes de boulet », des cuisses de poulets grillées et le « gôde », une côte de zébu grillée. O my gôde ! Les burgers sont également de la partie avec le « Grizzburger Taille Be », une pièce de de 15 cm avec au choix zébu ou poulet, accompagnés de frites.

« Nous avons choisi de tailler nos frites grossièrement, ce qui ne les empêche pas d’être croquantes et savoureuses ! Et chez nous pas de chichi, on mange avec les doigts ! »  Petit plus, le pain est fabriqué par le meilleur artisan-boulanger d’Afrique.  On a beau être un sacré viandard, on peut quand même avoir des amis végétariens, végétaliens ou carrément végans. Qu’à cela ne tienne, des plats sans viande sont à la carte, que même les plus carnassiers parmi les habitués trouvent consistants ! Sans oublier les cocktails classiques et les cocktails signatures. « Pour nos cocktails sans alcool, nous avons la Pinacolada Vierge et le Mojito Puceau. Sans modération pour les jeux de mots! »

Tous ces plats sont réalisés par Sanda qui apportent sa touche personnelle pour donner un maximum de goût et de la tendreté à chaque pièce de viande. « J’associe plusieurs techniques d’ici et d’ailleurs. Le zébu a son propre assaisonnement tout comme le porc, le poulet ou les fruits de mer. » Et dans la maison du steak, la convivialité est de mise, car pour digérer tout ça, rien de mieux que de la bonne musique. Alors, quand il n’est pas derrière les fourneaux, Sanda se retrouve derrière sa guitare pour animer les soirées « Jam sur table ».  « Comme l’endroit n’est pas très grand, 20 couverts maximum, nous invitons les clients à s’amuser et à chanter à leur table. C’est vraiment comme à la maison », confie Lee. Toujours plein d’idées en tête, les propriétaires des lieux organiseront des événements autour des cocktails et de la viande. Effet bœuf garanti !


Aina Zo Raberanto

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Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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Photos : Andriamparany Ranaivozanany

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