La Cité d’Espérance du Père Pedro

Pierre Lunel, 31 octobre 2018

Depuis plus de quarante ans, à Madagascar, le père Pedro oeuvre aux côtés des plus misérables. Avec eux, il a fondé une association nommée Akamasoa. D'une décharge est née une cité d'espérance, où plus de 25 000 personnes vivent ensemble comme des frères. Ce peuple a une voix et un visage. Pierre Lunel, fidèle co-auteur depuis six ans du Père, a rencontré ces hommes et femmes. Il a su les mettre en confiance, vaincre leurs réticences tout en respectant leur pudeur, et recueillir leur histoire. Une histoire souvent effroyable faite de souffrances et de joies, de blessures et de réussites, de chutes et de résurrections.

Neny, Jacqueline, Ratrata, Felana, Mademoiselle Bao, Zô, Suzanne et les autres ont connu la pauvreté extrême : à cause d'un lopin de terre qui ne leur permettait plus de survivre, d'un cyclone qui avait emporté leur maison, d'un mari violent et alcoolique qui avait abandonné femme et enfants... À Akamasoa, ils ont retrouvé leur dignité en travaillant à la carrière, à la cantine de l'école, comme maçons, chefs de la sécurité... Et leurs enfants, promis à la délinquance, à la drogue et à la prostitution, sont aujourd'hui médecin, sage-femme, informaticien, professeur.

Autant de témoignages qui montrent, à l'instar de La Cité de la Joie de Dominique Lapierre, la capacité des hommes à triompher de la souffrance, de la misère et du malheur.

184 pages

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no comment - Cinéma : Madagascar entre dans l'histoire

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9 décembre 2025

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no comment - Shows devant !

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Shows devant !

Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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Making of shooting mode – Novembre 2025 – NC 190

Retrouvez le making of shooting mode du 𝗻𝗼 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁® magazine, édition novembre 2025 - NC 190
Prise de vue : no comment® studio 
Collaborations : Tanossi – Via Milano mg – HAYA Madagascar - Akomba Garment MG 
Make up : Réalisé par Samchia 
Modèles : Lana, Judicaël, Catuchia, Faravavy, Tojo, Mitia, Santien, Mampionona 
Photos : Andriamparany Ranaivozanany

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