Retour aux sources de l'économie de Madagascar – du troc et de la traite d'esclaves au système actuel. Les 3 et 4 juin prochains, la Cité des Cultures témoignera de 1300 ans d'histoire de l'économie malgache. Douze chercheurs de Madagascar, de France, du Canada et d'ailleurs se réuniront autour d'un colloque qui retracera les pratiques des habitants de la Grande Île. « Madagascar : 1300 ans d'histoire économique à découvrir autrement » est un événement porté par FTHM Consulting et la Mention Histoire de l'Université d'Antananarivo, sous le patronage de la présidente de l'Académie Malagasy, Irène Rabenoro.
« Apprendre du passé pour reconstruire le futur » : les études menées par des historiens, des statisticiens et des économistes vont au-delà des temps de la colonisation, en explorant les racines du système économique malgache. Des présentations viendront mettre en évidence les périodes précédant, pendant et suivant la royauté et la colonisation.
Ces deux jours sont un appel à comprendre le passé et le présent, destinés autant aux professeurs, aux jeunes et aux étudiants qu'aux entrepreneurs locaux. L'événement se prolongera le 13 septembre par une exposition visuelle.
Les chiffres sont en hausse. La 11ᵉ édition de l'International Tourism Fair of Madagascar (ITM), le rendez-vous annuel des acteurs du secteur du touri...
Juin célèbre la langue malgache. Une langue douce, chantante , subtile — que l’on admire, que l’on dit aimer, mais que l’on néglige au quotidien. Mais à sa place, on a un sabir moderne, un étrange cocktail de malgache, de français et d’anglais. Et les jeunes ? Ils jonglent, sans vraiment maîtriser aucune des trois. Alors on s’indigne, on accuse l’école, les réseaux sociaux, l’époque.
Mais ça tape à côté. Les langues sont vivantes, elles mutent, s’adaptent, empruntent. Vouloir figer la langue malgache dans le marbre, c’est oublier qu’elle-même s’est forgée dans les métissages. Au lieu de condamner l’évolution, peut-être faudrait-il l’accompagner avec lucidité. Éduquer sans mépriser. Valoriser sans enfermer. Et surtout, cesser de pleurer une langue qu’on refuse d’habiter pleinement.
Association Mamelomaso - Alahamadibe
L’Association Mamelomaso a célébré, du samedi 29 mars au lundi 31 mars dernier, l'Alahamadibe, le Nouvel An des Malagasy, à Ankazomalaza - Ambohimanga Rova
