Culte : ils y croient aussi dur que le Fer 4
26 février 2024 // Media & Add-0n // 4774 vues // Nc : 169

La sainte trinité Sony-Microsoft-Nintendo n’est pas le seul culte qu’on peut voir dans le domaine du jeu vidéo. En fait, le concept de foi a souvent été utilisé pour justifier l’existence de factions, et expliquer leurs actions et les conflits faisant tourner le scénario. Pas de polémique ici, nous allons juste explorer ensemble certains des cultes les plus marquants du jeu vidéo, et qui ont souvent été des outils de dénonciation pour les créateurs.

Happy Happyists
Les plus heureux des heureux. Deux choses en tête quand on entend ce nom. Soit on se dit qu’ils sont vraiment heureux, soit on se demande ce qui cloche pour qu’ils s’appellent comme ça. Culte totalement obsédé par le bleu dans le jeu Earthbound, leur amour de cette couleur transparaît partout, de leurs vêtements jusqu’aux bâtiments, et même avec la petite chanson « blue ».

Leur objectif, repeindre le monde entier en bleu. Absolument tout sur Terre doit être bleu. Au premier abord inoffensif, ils n’hésitent pourtant pas être violent pour diverses raisons, comme le fait d’attaquer ceux qui refusent defaire une donation. Le leader du culte, Mr Carpainter (joli jeu de mot), possède des pouvoirs psychiques. Le twist est qu’il est lui-même sous l’influence d’un alien lui dictant ses actions. On peut alors se demander àquel moment un alien se dit « tiens, ça serait bien que le monde soit tout en bleu ».

The Project at Eden's Gate
Far Cry, c’est une longue saga de violence et de tragédie. Mais l’épisode 5 occupe une place particulière du fait de son ambiance.
L’Amérique profonde de notre époque, dans une ville fictive, avec un culte dirigé par un certain Joseph Seed, se voyant comme choisi par Dieu pour défendre sa communauté contre les catastrophes mondiales.

On voit des civils quisemblent totalement dé- voués à leur guru, mais sont en fait sous l’influence d’une drogue. Et toute résistance au produit est bien sûr punie de mort. Il va sans dire que les étrangers au groupe ne sont pas les bienvenus, et encore moins ceux qui sont dissidents. Le culte contrôle toute la région, et dispose même d’engins de guerre. On ne spoilera pas la fin du jeu, mais disons que tout est une question de point de vue, et quela fin ne justifie pas toujours les moyens.

Los Iluminados
Resident Evil 4 est un épisode culte (l’autre définition) dans la saga éponyme. Il a défini l’avenir de la franchise, que ce soit en termes d’ambiance ou de gameplay. Et l’un des éléments les plus marquants du jeu, c’est son antagoniste. La série nous avait habitué à lutter contre l’entreprise pharmaceutique Umbrella Corporation.

Le 4e épisode introduit un adversaire inédit, en la personne d’Osmund Saddler, à la tête d’un culte espagnol, se présentant comme les successeurs d’une croyance vieille de plusieurs milliers d’années. Les membres possèdent des lieux de prières, des chants, et tout ce qui va avec. Mais la secte et son prétendu héritage sont en fait une invention de son chef, afin d’utiliser la crédulité des pauvres villageois pour tester les fameux parasites Las Plagas, et en faire des sujets totalement soumis à son contrôle. L’influence de ce groupe n’est pas à sous-estimée, puisqu’il possède sa propre milice avec un équipement militaire de pointe. Comme quoi, il y a toujours quelque chose derrière.

Propos recueillis par Eymeric Radilofe

Laisser un commentaire
no comment
no comment - Télévision : Canal+ Madagascar élargit son offre

Lire

18 juillet 2025

Télévision : Canal+ Madagascar élargit son offre

Canal+ Madagascar continue de renforcer son bouquet pour séduire un public toujours plus varié. La plateforme a annoncé l’intégration de douze nouvell...

Edito
no comment - Que vous êtes d’août

Lire le magazine

Que vous êtes d’août

Août. Le thermomètre frissonne, les collines brunissent, les marchés se vident de leurs fruits… et pourtant, c’est comme si la vie, elle, éclatait. Dans tout Madagascar, ce mois résonne de chants et de tambours : famadihana dans les hautes terres, circoncisions rituelles, fitampoha dans l’ouest, festivals et cérémonies qui raniment les villages. Août, c’est le mois où les vivants et les ancêtres se retrouvent, où l’on danse avec le froid pour réchauffer les cœurs. Si l’on y pense bien, la fête nationale aurait presque plus de sens ici qu’en juin. Août est viscéralement malagasy. Il n’offre ni luxuriance ni abondance, mais une force invisible circule – celle des liens, des mémoires, des célébrations partagées. Entre un ciel d’azur et une terre sèche, le peuple, lui, fleurit. Peut-être qu’au fond, août n’est pas seulement un mois : c’est l’âme d’un pays.

No comment Tv

Making of shooting mode – AOÛT 2025 – NC 187

Retrouvez le making of shooting mode du 𝗻𝗼 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁® magazine, édition août 2025 - NC 187.Prise de vue : Ankaditany Ampitatafika 
Collaborations : Tanossi  – Via Milano mg  – HAYA Madagascar  - Akomba Garment MG - Carambole 
Make up : Réalisé par Samchia 
Modèles : Fitahiana, Mitia, Nolan, Ulrich, Mendrika, Odyah, Johanne, Stevie, Santien, Mampionona 
Photos : Andriamparany Ranaivozanany 

Focus

MOOR1NG

MOOR1NG au Palais des Sports Mahamasina

no comment - MOOR1NG

Voir